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Slenderman et la cocaïne de l'ours [Aislinn]

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Message  Dimitri Lyov Mer 15 Mar 2017 - 1:21


SLENDERMAN ET LA COCAÏNE DE L'OURS
« Ce qui occupait actuellement l'esprit de Dimitri comme principale préoccupation, c'était l'arrivée depuis quelques temps d'un membre britannique des Last Sons : William Braddock. Outre le fait qu'il semblait faire montre d'un caractère dangereusement proche de celui de Pavel et que la réunion des deux promettait de donner naissance à ce que l'on pourrait sans doute plus tard qualifier de l'une des plus abominables associations de malfaiteurs intellectuels du XXIème siècle, il s'agissait surtout de l'un des membres de la famille éponyme. Si, pour certains, ce nom évoque la force de la dynastie Braddock et des membres phares comme Psylocke ou Captain Britain, pour lui il était avant tout le rappel diffus mais constant d'un quelque chose qu'il aurait préféré oublié mais qui flottait là entre deux eaux comme le spectre d'une présence mal définie. Car s'il y avait une chose que Dimitri souhaitait cacher plus que les autres c'était son ancienne collaboration avec l'équipe connue sous le nom de Maraudeurs. Il était de notoriété publique que les Braddock pullulaient comme des pots de miel dans la grotte d'une ourse voleuse et semblaient être beaucoup trop nombreux pour la normalité. Toutefois, même si Dimitri n'avait jamais vu ni eu à faire à ce William, il percevait sa présence comme une mauvaise chose. S'être associé avec Brian Braddock pour trahir Essex avait beau s'être relativement bien terminé, le russe n'en était pas pour autant dupe et il préférait éviter toutes les interactions possibles avec cette famille. S'il avait confirmé sans gêne avoir eu des liens et une participation dans la mafia à Boldarev, il n'était pas stupide et avait tu le reste.

Avoir des secrets il en avait l'habitude, ne pas tout dire également. C'était devenu une partie de sa vie et il possédait maintenant un talent certain pour en cloisonner les éléments. Mais la présence de ce Braddock avait un quelque chose d'ironique. Il portait le voile diaphane d'une réalité qui n'existait pas ici et qui transparaissait, en filigrane, à l'insu de tous. C'était un sillage, plein d'échos et de frémissements, comme la réminiscence subtile d'un souvenir qui resurgit entre deux vieilleries à l'odeur de renfermé. Un souvenir dont on ne voudrait pas. Mais ces remous s'étiolent et meurent dans l'ignorance générale, retournent au silence dont ils sont issus en se heurtant à cette indifférence cruelle qu'y oppose le jeune homme. Ces fragments portent en eux une dangereuse vérité, une vérité qu'ils pourraient tracer comme un chemin de rayures pour venir saccager tout ce qu'il reste ici. Et pourtant, c'est impassible qu'il assiste à la chose, comme de loin, avec la distance d'un observateur qui assiste au théâtre d'une vie qui n'est pas la sienne. L'esprit humain sait se plier à toutes les contorsions et autres acrobaties nécessaires pour travestir une perception du monde qui ne lui convient pas. Écarter l'indésiré et garder le reste. Le supportable, l'acceptable, l'appréciable. Après tout les choses qu'on ne voit pas, quelque part elles n'existent pas. Et Dimitri mettait beaucoup d'efforts à ne pas faire exister des pans entiers de réalité.

Ce fut, toutefois, presque par hasard que l'une de ces réalités qu'il avait jetées dans l'oubli resurgit. Outre les brefs contacts plutôt confidentiels qu'il avait eu avec la famille Braddock il y a quelques années, il ne s'était jamais intéressé à eux au-delà de la menace qu'ils pouvaient représenter. A vrai dire, il serait même plus juste de préciser qu'il avait plusieurs préjugés assez persistants sur certains d'entre eux. Entre la Braddock bimbo violette et le soldat patriotique avec le drapeau sur le torse qui se faisait appeler Capitaine, c'était plutôt caricatural et cela incarnait une certaine vision dépravée qu'il détestait profondément du patriotisme occidental. Il y avait une certaine arrogance qui se dégageait d'eux et de leurs interventions, un quelque chose d'insupportable et de beaucoup trop honnête ou preux pour être sincère. C'était le genre de bien pensants à crier des moralités partout pour la justice et des trucs trop niais qu'on retrouvait surtout dans les films un peu cheaps où à la fin les gentils gagnent parce que ce sont les héros. Au moins il n'y avait pas de Capitaine Chine avec un putain de soleil sur le torse ou de Mother Russia avec une étoile rouge sur le front. Et, quelque part, c'était précisément pourquoi Dimitri était allé les voir eux. Parce qu'il savait qu'il serait à jamais incapable d'atteindre ce qu'ils représentaient.

Car aujourd'hui il apprenait qu'il existait une Aislinn Braddock. A vrai dire rien d'étonnant après tout, jusqu'à ce qu'il se rende compte que cette femme n'ait à peu près son âge. Alors bien sûr que c'est un prénom courant, bien sûr que les Braddock sont tellement nombreux que même sans enfants adoptés ils ont suffisamment de gosses pour avoir la moitié des putains de prénoms de cette terre. Mais quand on vit dans un monde où il existe des crabes violeurs et des poubelles tueuses, il y a toujours une part d'incertitude que la rationalité ne peut pas atteindre. Un doute terrible et ambigu. Dire que Dimitri se préoccupait du sort et de l'avenir du cadeau surprise qu'il avait laissé aux Braddock était un peu hypocrite. C'était simplement un échec, et le reconnaître était peut-être une des choses les plus rationnelles qu'il avait faite depuis  quelques années. Caitlyn, lui et la gestion de ses relations sociales étaient un échec. Mais après quelques recherches, il en venait de plus en plus à se questionner sur ce qu'il ne pensait être qu'un hasard au début. Il avait de forts doutes sur le fait que ce soit les Braddocks eux-mêmes qui soient responsables de ça mais, malheureusement, il ne connaissait qu'une seule autre personne qui aurait été capable d'accélérer la croissance de quelqu'un et qui aurait précisément voulu s'emparer d'Aislinn et c'était loin d'être un enfant de cœur.

En une semaine Dimitri était passé du rien à foutre à l'obsession générale et l'incertitude opaque qui entourait l'affaire ne faisait qu'alimenter de façon irrationnelle des craintes qu'il apprenait parfois encore à refouler. Si Essex était mort, il était persuadé que, depuis le temps, il avait eu tout le loisir de renaître et l'absence de nouvelles ou de preuves était aussi angoissante que la certitude de son retour. Alors fallait-il y voir un quelconque signe ? Inéluctablement le jeune homme se préparait déjà mentalement à un affrontement, et il apparut bien vite qu'il ne pourrait pas apaiser ce bouillonnement sans avoir de réponses. En recoupant les informations et photos trouvées sur internet ou les réseaux sociaux et en fouillant dans les affaires de William Braddock avec ses capacités mutantes, ça n'a pas été très difficile de trouver quelques renseignements. Aislinn Braddock semble notamment s'occuper du recrutement de plusieurs potentiels pour l'ACE et, fait étrange, il n'existe aucune archive dans les médias sur elle au-delà d'un an ou deux.

Commençant à réfléchir sur comment aborder la chose, il paraissait évident que s'infiltrer dans l'ACE ou chez les Braddock restait une entreprise présentant des risques, même pour lui, et il ne voulait pas s'exposer inutilement. Le mieux était une rencontre dans un lieu neutre. Il ne savait pas où se situait Aislinn Braddock actuellement et la meilleure chose à faire pour le moment semblait surtout d'essayer de la contacter anonymement via le recrutement de l'ACE pour essayer d'obtenir une entrevue. De là, il aviserait. Seulement, cette méthode paraissait excessivement suspecte, voire peu crédible. Sans éléments pour appuyer la crédibilité d'une telle demande, il paraissait peu probable que cela aboutisse à quelque chose aussi facilement. Et il ne pouvait simplement pas lui envoyer un message pour lui demander les choses directement. « Salut, est-ce que tu as été tripotée par un scientifique fou pour te faire vieillir plus vite ? » faisait toujours un peu tâche dans une conversation.

Dimitri avait beaucoup fréquenté le milieu criminel ces dernière années mais, clairement, les meilleures missions étaient encore celles faites avec Rachel Williams. A vrai dire, il n'avait eu que peu d'engagement moral sur celles-ci, il avait surtout accepté de les faire soit pour la provoquer et la faire rager, soit pour la flirter. Une fois, ils s'étaient retrouvés à Belgrade pour tabasser des mafieux à cause d'une histoire de trafic de drogue. Dim se souvenait bien de cette mission car il y avait une espèce de gros pimp ventripotent qui portait sur les épaules une vieille fourrure dégarnie et qui se faisait appeler « Nislov, l'ours-montagne ». Selon lui, il avait tué un ours avec seulement l'aide d'un couteau de cuisine et un poing américain, à la boxe, et ça serait l'origine présumée de sa pelisse. « A la loyale » comme il disait, si tant est qu'un couteau de trente centimètres de long soit considéré réglementaire. Mais ce n'était pas là la question. Il avait surtout servi d'informateur ce jour là, mais s'il avait été utile à lui et Rachel dans les affaires de drogues, Dim avait toujours eu ce type en antipathie et ne l'avait jamais oublié. Quelque part, c'était comme s'il savait qu'un jour il en aurait de nouveau besoin. Alors il avait envoyé son deuxième corps en Serbie, et de là il avait retrouvé la trace de Nislov, le pimp obèse. C'était toujours une vraie tête à claques, toujours plein d'informations mais sans trop jamais savoir lesquelles étaient vraies et lesquelles étaient fausses.

Le plan était simple : Dim espionnait l'ours-pimp à son insu et notait soigneusement ses relations, qui le fréquentait et comment il faisait marcher ses affaires. Le but n'était pas tant d'intervenir que de récupérer des informations. Il voulait surtout savoir qui étaient ses principaux hommes de mains et comment ils faisaient larguer leurs cargaisons de drogues et où. Au bout de trois semaines d'attente et d'observation, Dimitri finit par passer à l'action et à dérober trente deux kilogrammes de cocaïne en les absorbant dans sa dimension. Se contentant d'admirer le chaos qui en résultait, il continua sa filature pendant encore deux autres semaines avant de dérober de nouveau quarante et un kilogrammes de cocaïne. L'ours-pimp de la montagne était en rage et ceci avait le goût d'une satisfaction malsaine aux yeux du russe. Trois jours plus tard, Dimitri kidnappait un des hommes de confiance de Nislov pour le larguer ligoté dans un commissariat avec deux ou trois pains de drogue sur lui. Trois jours plus tard, il recommence avec un autre proche de Nislov dans un autre commissariat. Toujours de la même façon : usage d'une surdose de somnifères médicamenteux, surement dilués dans la bière. Trois jours plus tard, il kidnappe son bras droit et le largue en pleine brigade anti criminalité avec, sur lui, trente cinq pains de cocaïne.

Le but n'était pas tant de faire une réelle vigilance que de faire remonter de tels signalements à l'ACE pour attirer leur attention. Aussi, Dimitri envoya un message anonyme sur le mail de l'ACE d'Aislinn Braddock de la part de « Slenderman », depuis un téléphone volé, laissant transparaître un intérêt certain envers le groupe de sécurité européen et ses actions mais en gardant quelques réserves autour de l'anonymat ou une certaine méfiance devant les actions illégales de vigilance qui ont été faites. Il exprime son souhait d'en discuter si possible au cours d'une rencontre. pendant ce temps, quelques rumeurs commencent à se propager qui parlent du mystérieux Slenderman et, trois jours plus tard, la police reçoit un colis signé d'un S avec le téléphone de Nislov ainsi que des copies de ses messages et de ses appels. Trois jours encore plus tard, Dim met le feu dans la fourrure d'ours du pimp ventripotent pour démarrer un incendie chez lui et le rase. Il découvre aussi dans son coffre une recette de muffins à la weed et se jure de les faire tester à Pavel dès la semaine prochaine. »
Dimitri Lyov
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Message  Aislinn D. Braddock Lun 17 Juil 2017 - 0:43


Rencontre Familiale...

« Novembre 2016 avait passé et une autre histoire était en train de s’écrire. C’était assez lourd de regarder en tant que spectatrice de voir un scénario s’écrire sans pouvoir la dévier réellement. Rachel Summers avait réussi à sauver Luthor pour que le grand méchant de la Justice League devienne le nouvel président des États-Unis au lieu de William Stryker. On voulait changer ce schéma et je pensais être capable de comprendre pourquoi Rachel pouvait être si morose aujourd’hui, malgré les changements positifs. Au début, cette histoire pouvait être prévisible, aujourd’hui, elle était devenue un grand mystère où on ne savait pas vraiment comment la fixer convenablement. Notre histoire s’écrivait d’une manière plus pacifique aujourd’hui. Anna Marie était toujours vivante et avec la fin des opérations majeures de Weapon X, on ne risquait pas de les revoir d’aussitôt. Ils prévoyaient peut-être de faire des opérations de financement avec des gouvernements ayant tendances à accuser toujours les mutants comme des ennemis considérables, mais cela deviendrait souvent anodin.

Heureusement, ils n’allaient plus recevoir des sommes gigantesques pour continuer leurs crimes, surtout que la plupart des pays occidentaux semblent être proches de la vision de Luthor sur les mutants. Emma, dans mon univers, avait gardé ce charisme assez manipulateur et maintenant elle était extrêmement proche de Luthor. Elle n’avait jamais été digne de confiance selon William Braddock, leader d’Excalibur à mon époque, mais j’avais l’idée qu’il était mieux de construire un avenir avec Emma qu’une destruction exigée par des monstres comme William Stryker. Cependant, il était quand même le temps de reconnaître le malaise « temporel » à cause de ce changement si majeur. Les sociétés ont changé, les individus aussi, parfois en bons et quelques fois en mauvais. Valerie Braddock était bien plus bornée à aller vers la guerre que vouloir devenir la numéro 1 des combattantes. Certes, elle était un peu arrogante dans mon univers, mais au moins elle ne voulait pas battre tout le monde pour essayer de prouver sa valeur.

Dans mon univers, le territoire gallois était souvent pour accueillir les réfugiés et les soldats ayant soufferts de la folie de quelques hommes possédant trop de pouvoirs. J’ai très peu de souvenirs des villes modernes avec les universités et où plusieurs maisons abriter la plupart des individus vivants sur ce territoire. Il était mystérieux ce territoire quand on avait vraiment un autre souvenir en tête et où toute son histoire était imprégnée pour que les rues deviennent presque des ghettos pour les victimes de la guerre. Les Braddock étaient connus sur ce territoire et mon visage pouvait être aussi familier pour que les rares citoyens qui me voyaient dans la rue, ne se soucient pas réellement de ma présence. J’avais une mission plutôt simple aujourd’hui, une mission qu’on me donnait souvent depuis la création de l’Alliance des Champions.

Comme plusieurs pays, des héros indépendants s’étaient manifesté dans de nombreux quartiers combattant des mafias, des forces obscures ou tentant de retrouver des chats perdus pour des enfants. Cela avait bien commencé bien avant l’union des groupes européens et cette tendance allait continuer longtemps. La Young Force était devenue un groupe aussi connu que les Last Sons ou encore les Avengers, ils étaient souvent destinés à faire des blagues par leurs membres, mais honnêtement, c’était enthousiasme de retrouver encore cet esprit voulant s’éloigner des conflits politiques ou encore des préjugés grisants que les médias aimaient énormément propager.

À cette jolie journée d’été où les journaux parlaient encore des politiques de Luthor ou de la renaissance de Genosha, ma mission était de retrouver un mutant ayant décidé de combattre les mafias locaux à travers plusieurs villes. Si l’Alliance des Champions n’était pas réellement intéressé par tous les héros dépendants – surtout que de nombreux d’entre eux utilisaient souvent des violences complètement inutiles à la Punisher. La cible actuelle avait des tendances à ne pas favoriser le meurtre comme solutions, après que l’un de nos premiers agents, avait retrouvé des traces que le petit héros indépendant semblait avoir voulu laisser des places.

Après un premier contact foireux, le héros indépendant avait demandé de voir les Braddock directement à place d’avoir des « sbires » du Manoir Braddock. Comme plusieurs Braddocks étaient indisponibles à ce moment et que William Braddock avait peut-être parlé de moi aux Last Sons pour amener à cette facilité au jeune inconnu. Notre héros indépendant avait peut-être donné l’adresse d’un motel, mais il exigeait que cela soit un/e Braddock d’être présent. Alors, c’était un énorme plaisir de pouvoir faire un voyage jusqu’au Pays-Des-Galles pour cette rencontre. L’héros local nous avait envoyé une adresse d’un motel miteux pour me rencontrer. Regardant autour, j’avais remarqué qu’une piscine était au moins disponible pour supporter l’été.

« Comme vous l’avez proprement demandé, vous voulez une Braddock, alors on vous envoie la Braddock rousse. Ouvrez s’il vous plait. »

Mes mots pouvaient passer la porte, des simples coups de politesse pouvaient la faire vibrer. Mon costume noir métallique ne présageait peut-être pas la meilleure forme de pacifisme, mais le demandeur voulait une Braddock, alors il la recevait entièrement. Certains pouvaient être enthousiastes de rencontrer Betsy ou Brian, mais les plus déplacés se retrouvaient souvent en face de la froideur de la télépathe et du pragmatisme du leader. Au moins, la mystérieuse recrue pouvait être au moins chanceux de me recevoir à place d’un ou d’une Braddock qui n’affectait pas réellement les missions de recrutement.
»
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