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Hawkeye II - Origins

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Hawkeye II - Origins Empty Hawkeye II - Origins

Message  Katherine E. Bishop Sam 9 Mai 2015 - 17:58

    Séparation


    13 Novembre 2008
    Je ne me fais pas vraiment de rêves ou d’idées, tout a beaucoup changé depuis une année. Ma famille s’est montrée différente sur mon évolution. Chacun s’est montré très empathique à mon cas pendant les premiers mois, pour ensuite tomber dans la normalité. Ils me demandent parfois comment je vais, mais cela ne va jamais plus loin. Ils veulent parfois que je regarde du sport avec eux ou encore des films, mais tout reste assez loin pour me calmer vraiment. Les seuls moments où je semble être capable de me retrouver en face d’une famille, c’est quand je discute avec Luke Cage ou Jessica Jones. Durant les fêtes de familles, ils discutent souvent des politiques d’Obama, des équipes sportives qu’ils suivent ou encore de la création des Quatre Fantastiques, mais jamais je m’intéresse vraiment à leurs discussions. Jamais je ne me sens intégrée dans leurs maisons. À une époque, je disais souvent à mon père qu’il était une caricature des grands chroniqueurs trop républicains, aujourd’hui cela ne m’intéresse même plus de le dire.

    Je me retrouve parfois en dansant avec mon grand-père de la pire manière possible pour rire, mais tout revient désagréable quand je reviens vers eux. Ils discutent, ils parlementent, ils négocient, ils se donnent des conseils pour leur golf, moi je reste toujours éloignée d’eux. Je ne me suis jamais demandée pourquoi je me sens aussi éloignée d’eux, mais ils ne se sont jamais posé questions pourquoi je ne participe pas aussi intensivement à leurs discussions.

    Ma famille n’est plus seule à être différente envers moi. Mes amis d’écoles ont aussi beaucoup changé, on a tous finis le lycée ensemble, on a tous des rêves différents et des visées différentes. Au début, c’était la même chose que chez mes parents, ils montrent beaucoup de compassion pour ensuite aller vers une certaine normalité. Le seul comportement qui change beaucoup et qui se différencie des autres : c’est mon copain.

    Il vit un certain malaise comme moi, alors il aime mieux s’éloigner. On se voit parfois pour aller au cinéma, mais nos discussions restent aussi limitées que nos contacts physiques. Cela dure quelques années je crois, je ne compte plus vraiment le temps. Je crois juste qu’il a besoin de réfléchir pour son avenir et le notre. Je ne veux pas le forcer, ni le faire réfléchir, il a besoin du temps comme moi, j’ai besoin de temps. Après quelques temps, il m’invite à un restaurant. Durant toute la soirée, j’ai beaucoup idéalisé le moment qu’il allait me dire qu’il m’acceptait comme j’étais, qu’il savait que j’avais peut-être beaucoup changé, mais je suis toujours restée la même fille. J’ai tout fais pour être le modèle de l’ancienne Kate Bishop, longue robe, maquillage et compagnie, même un rare sourire est apparu.

    J’essaie de me montrer plus enthousiasme qu’avant, de montrer que je suis capable d’avoir le même rire qu’avant, d’avoir les mêmes stimuli physiques qu’avant. Au début de cette soirée, il avait un grand sourire, il possédait tout ce que j’avais envie de voir. Savoir qu’au fond de cette histoire ennuyante, il existe encore Katherine Bishop, mais qu’elle a changé. Elle peut toujours rester vivable aujourd’hui. Durant cette soirée, je croyais avoir retrouvé un repère.


    « En tout cas Kate… la soirée est superbe, c’était un plaisir de te revoir en meilleur forme, mais je dois te parler de quelque chose de plus important. Tu sais depuis la fin du lycée, depuis ce qu’il s’est passé, nous deux, on s’est beaucoup transformé. Nous sommes tous les deux devenus plus matures et plus forts. Je m’excuse sincèrement du temps pris pour retrouver une discussion comme on a eu ce soir.

    Mais… devant tout ce temps, je crois que cela va être difficile de ravoir cette discussion. Je t’aime beaucoup Kate, mais il y a un moment où il faut regarder les faits. Je ne suis pas la personne qui peut te supporter, je ne suis pas la personne qui peut t’aider et je ne suis pas la personne qui peut supporter cette pression. Tu restes une personne exce… »


    Tout le début pouvait me faire rêver quelques instants, mais la suite est plus difficile à réagir. Mon regard se baisse quand il arrive au moment du support. Je suis peut-être heureuse qu’il soit toujours capable de me reconnaitre derrière les deux années un peu chaotiques qu’on a passé ensemble. Oui c’était deux années, lui il avait pris le temps de calculer que je ne voulais plus compter.

    « Mais Kate… tu vas toujours être l’une de mes plus précieuses amies… tu peux toujours compter sur moi en tout temps… »

    Je me lève à ce moment pour quitter la table et me diriger vers les toilettes, il ne me suit pas vraiment, il ne m’a jamais vraiment suivi. Je ne sais pas combien de temps que je suis restée dans les toilettes, mais j’ai eu le temps de calculer ses mots. Il pouvait le dire qu’il aimait toujours Katherine Bishop, mais il avait oublié de mentionner qu’il aimait l’ancienne Kate Bishop et non celle d’aujourd’hui. Je ne pense pas vraiment que je lui en veux, c’est plus à cause de moi tout ce qu’il se passe actuellement. Il est parti après un temps, je suis partie à la fermeture pour éviter de le revoir.

    Je suis restée isoler quelques temps dans ma chambre oubliant les chiffres que je devrais faire à l’épicerie du coin. J’ai eu le temps de vérifier mon compte Facebook une fois pour voir juste quelques commentaires de mes amis du lycée de cette séparation et pour ensuite clôturer le fameux compte social. Après mon renvoi de l’épicerie, je ne sais pas trop pourquoi, mais je décide de rendre visite à Jessica Jones. Les premières discussions tournent en rond, elle le remarque facilement me posant la question :
    « Il se passe quoi, Kate? » C’est peut-être mon plus gros problème, j’ai envie de parler, mais je ne veux pas. J’ai envie de dire qu’aujourd’hui, tous mes anciens repères se sont effacés, et ils n’ont jamais été remplacés réellement. Les thérapeutes, la famille et les amis peuvent penser que j’ai sorti de l’abime, mais ce n’est pas le cas.

    « Il ne se passe rien, Jessica. Rien. J’ai l’impression que rien ne se passe vraiment, qu’il n’a aucune évolution ou régression. J’ai l’impression que rien ne suit une ligne logique ou rien ne me touche vraiment. J’ai envie qu’on m’aime, j’ai envie de continuer, mais rien me donne la motivation de le faire. Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas où aller et je ne sais pas qui peut m’accompagner. Je veux juste qu’on soit capable de me dire qui je peux être aujourd’hui, car peut-être les gens ne fuient pas ce que je suis, mais ils l’ignorent. »

    Cela ne veut pas dire grand-chose, j’en suis consciente et je ne lui laisse pas beaucoup de chances de me laisser une réponse cohérente, mais elle me propose de revenir la voir quand Luke va être en congés.
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Message  Katherine E. Bishop Dim 14 Juin 2015 - 1:44

    « J’ai conscience que j’ai beaucoup changé depuis les dernières années. Je ne sais pas vraiment si c’est vraiment intelligent ce changement dans ma vie. Beaucoup de gens pourraient trouver mon comportement néfaste et je peux vraiment les comprendre, mais j’ai l’impression de changer favorablement la société malgré que je sois très loin du modèle désiré par mes proches. Je ne veux pas changer ce qu’il s’est passé, mais on dirait que plein de personnes voudraient vraiment changer toute cette Histoire. J’ai l’impression que les gens, qui voudraient changer cet évènement, ne veulent pas vraiment de la Kate actuelle.

    Parfois je me demande si j’avais passé un autre chemin, ce que je pouvais être. J’aurai pu être encore à l’Université ou encore avec mon ancien copain, j’aurai pu suivre un chemin similaire comme la plupart de mes amies, mais j’ai refusé. Au début, je pensais surtout que je n’étais pas vraiment capable, mais non, c’est juste parce que je le refusais. Parce qu’après ça, je ne le voulais pas. Je ne voulais pas revenir comme avant. Je voulais qu’on approuve ce changement, qu’on soit capable de l’accepter sans le regretter, sans enrager, mais juste le comprendre et l’approuver.

    Après, tu peux me poser la question, c’était quoi le changement qui devrait être accepté, mais je ne crois pas être capable de répondre à cette question. Je ne crois pas qu’on peut décrire un changement de comportement aussi facilement qu’une analyse psychologique sur papier. Un jour, une personne m’a demandée ce que j’avais subi. Il fallait que je le fasse découvrir à ce thérapeute pour qu’il comprenne, parce que selon lui, j’allais mieux le comprendre. Parce qu’en trouvant des mots pour replacer la situation, je pouvais le comprendre selon eux.

    Je ne crois pas que tu peux comprendre ce que j’ai subi, parce qu’honnêtement, je ne sais pas ce que j’ai subi. Je ne sais même pas si c’était réel. C’était tellement irréel comme évènement que je ne sais même pas ce qu’il s’est passé. Je me souviens. Mon amie pointe un trajet de Central Park pour traverser plus facilement et prendre le métro qui pouvait nous amener plus facilement à Brooklyn. Je me souviens même du groupe qu’on est allé voir à ce moment-là. Je me souviens même de comment mon amie chantait faux à leur plus grand succès.

    C’était une superbe soirée. Tout était superbe. Il ne restait qu’à rentrer, il ne restait qu’à prendre le métro et partir chez nous. On commençait à prendre le trajet doucement, la petite fontaine d’entrée ne fonctionnait pas. Puis, on n’avait pas décidé d’avancer rapidement quand il avait cinq jeunes qui ont décidé de nous approcher. Il existe toujours des provocateurs, ils ont commencé à nous juger sur notre style vestimentaire, sur nos cheveux ou encore sur la marque de nos téléphones portables.

    On apprend qu’il ne faut jamais répondre,  on apprend toujours qu’il faut les ignorer. Mais à la place, je me suis tournée vers eux et j’ai juste dis : Trouvez-vous une vie! Mon amie me tirait par un bras, ils ont commencé à nous approcher. À place de reculer, j’ai rajouté une couche. Tu sais… je ne croyais pas qu’ils allaient frapper. Je croyais vraiment qu’ils attendaient juste à être frapper pour répliquer. Un premier coup de poing touche mon visage, ce coup me projette au sol. J’entends mon amie qui répond à cette brutalité en les menaçant d’appeler les policiers. À ce moment, je me souviens de ce que mon frère disait quand il me parlait du procès de cette personne qui avait commencée à fracasser mon amie au sol.

    Je le voyais de coté, à chaque fois, prendre la pression de son bras et l’écraser sur la joue de mon amie. Il avait des dents qui coulaient de sa bouche. Je l’entendais en train de s’étouffer avec quelques de ses dents. Les coups étaient si puissants que l’un de ses yeux était en train de sortir de l’orbite. Puis moi, je la regardais en train de mourir devant moi et je n’ai jamais réagis. Mon frère me disait, que durant son témoignage, il n’était pas conscient de cette violence, qu’il s’était défoulé gratuitement contre elle. Il s’en voulait pour pleurer même devant toutes les familles et le jury.

    Mais moi, j’ai juste regardé les pieds et les poings s’abattre sur elle comme un vulgaire déchet. Je voyais juste son visage se déformer sur les coups sans penser à réagir. Puis, j’ai essayé de fuir. J’ai décidé d’être lâche et de laisser l’une de mes meilleures amies se faire tuer sans aider, sans réagir, ma seule réaction se définissait par la fuite. L’un des gars m’a attrapé par le manteau et il m’a projeté de nouveau au sol. Puis ils ont commencé. Ils m’ont battu, mais avec moins de violences, mais ils ont commencé. Un venait de le faire, l’autre se préparait à suivre le même comportement. Quand j’essayais de me débattre une première fois, ils m’ont pris par les cheveux et ils ont rapidement écrasé mon crâne sur le béton du chemin.

    Je ne sais pas combien de fois, peut-être deux ou trois fois. Je ne me souviens pas vraiment. Je regardais juste les différents visages et je pensais me venger. Je pensais qu’un jour, j’allais mettre mon couteau sous leurs gorges, et les faire souffrir doucement pour ce qu’ils m’ont fait subir, pour l’avoir tué, pour m’avoir agressé. Je pensais les couper directement moi-même. Deux me contrôlaient, leurs visages ne ressemblaient plus à rien, ils semblaient totalement hors de contrôle. Un autre visage était juste dans la plus grande rage possible, dégommant le reste du crâne de mon amie. Il ne restait plus rien, juste un crâne, tout coulait à coté. Puis il avait deux autres visages complètement confus qui restaient en retrait.

    Je ne sais pas combien de temps s’est passé, mais après, ils m’ont tabassé au visage et aux jambes. Ils ont sorti un couteau… enfin il avait un bruit de couteau. Je sais qu’ils voulaient me tuer, mais je faisais la morte. Je ne sais pas pourquoi je faisais la morte, peut-être parce que je voulais vraiment vivre même après tout ça…

    Après… je me suis réveillée à l’hôpital, un bandage autour d’une partie de mon visage. Une infirmière est venue me voir directement puis elle m’a dit de respirer, elle m’a dit que tout allait bien, mais… tout était vraiment différent à ce moment-là. Ils ne voulaient pas me faire stresser au début, ils ne voulaient pas que je touche aux bandages, parce qu’ils ont été obligés de faire une petite opération pour éviter la perte de vue d’un œil. Mais je ne comprenais plus rien, je ne comprenais pas pourquoi j’étais toujours vivante, la seule chose que j’avais compris. C’est que mon amie est morte parce que j’ai décidé de répondre à la provocation.

    Elle n’allait jamais voir son bal de finissant, elle n’allait jamais se marier, elle n’allait jamais faire des études à l’Université parce que j’ai décidé de répondre à une stupide provocation. Ils ont attendu un moment avant de faire rentrer ma famille pour que j’arrête de pleurer et que je respire normalement. Mon père voulait être rassurant, il voulait m’offrir de la chaleur humaine, ma mère était incapable de me toucher, elle restait dans un coin et elle pleurait discrètement. Mon frère ne voulait pas me voir. Il m’avait vu assommée, en opération, il ne voulait pas me voir consciente de cet état.

    Mon copain ne voulait pas me voir aussi. Il a pris plusieurs semaines avant de revenir me voir. Durant les premières semaines, je me promenais en chaise roulante dût aux blessures à mes jambes. Je n’ai jamais senti autant de compassion envers moi qu’à ce moment, ils ont fait un hommage à mon amie à l’école. Les professeurs se montraient aussi plus gentils. Après je me promenais en canne et je commençais à rencontrer des thérapeutes. La compassion et la chaleur humaine ont commencé à se disperser. Ils savaient que je rencontrais des thérapeutes, alors le gros du problème était en train de disparaitre selon eux.

    Ils allaient retrouver cette Kate Bishop qui pensait à son bal des finissants, qui se demandait quel couleur allait être sa robe, qui se demandait si elle allait se diriger vers le travail social ou l’ingénierie. Les thérapeutes m’écoutaient beaucoup, mais ils ne parlaient pas beaucoup. Mes parents ne m’écoutaient plus, et ils ne parlaient pas à la Kate qui venait de subir, il parlait à la Kate de leur rêve. Mes amis ne s’intéressaient plus vraiment à moi, ils pouvaient se montrer très gentils, mais ils me parlaient du dernier clip débile de Lady Gaga ou encore des dernières fêtes alcoolisées.

    Je suis allée voir Luke Cage à ce moment, c’est lui qui a décidé d’intervenir durant mon agression. Je ne sais pas pourquoi je suis allée le voir, mais il m’a apporté beaucoup de réponses. Il m’expliquait qu’il ne faisait pas ça parce qu’il avait des pouvoirs, il le faisait parce qu’il voulait combattre les cruautés de ce monde. Il ne se battait pas parce que le monde était sombre, il se battait contre ce qui était sombre. J’ai retrouvé le sourire avec lui. Je voulais l’aider, mais il a refusé.

    Durant le procès des cinq agresseurs, deux ont demandé de s’excuser directement à moi. Celui qui a tué mon amie, s’était déclaré coupable directement en demandant même la peine de mort. Je croyais au début que c’était juste parce qu’il voulait se donner une belle image, mais après j’ai rencontré les deux personnes qui voulaient s’excuser. Dans ma première idée, je voulais leur expliquer comment je les détestais, comment je voulais les voir se faire pendre, mais après coup… après les avoir vu aussi démolis, se sentant aussi coupables, à place de rejeter ses excuses, je les ai accepté.

    C’est drôle parce qu’on me parlait beaucoup du rôle de l’acceptation dans les différentes étapes de la résilience. Les thérapeutes m’en parlaient, mes parents aussi, mais ils voulaient que j’accepte quoi? Que j’accepte les excuses? Que j’accepte que je me suis fais agressée? Que j’accepte la mort de mon amie? Que j’accepte la situation actuelle? Ils voulaient que j’accepte quoi? Je crois que j’ai tout accepté dans leurs demandes, mais j’ai toujours refusé une seule acceptation. J’ai refusé que des gens qui passent une belle soirée, vivent un cauchemar qui sert qu’aux abysses. Je ne refuse pas la recherche de pardon de mes anciens agresseurs, je refuse de voir un comportement pareil se répéter sans réagir. Je suis peut-être folle, je suis peut-être complètement débile, mais je sais ce que je fais, ce n’est pas pour moi, ni contre les criminels, mais pour qu’une partie de l’Humanité reste Humaine. »
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Hawkeye II - Origins Empty Re: Hawkeye II - Origins

Message  Katherine E. Bishop Jeu 2 Juil 2015 - 19:26


    Chacun a toujours leurs manières de parler de l’Histoire des autres ou encore de parler de leur propre histoire. Il manque souvent des morceaux assez importants pour comprendre les autres cachés ou oubliés, il manque parfois de la compréhension aux problèmes par le manque de connaissance et il manque parfois des influences considérables qui sont souvent des plus importants pour comprendre le modèle qu’ils décident de poursuivre. Il est impossible d’être une mère Theresa pour chacun de nos amis, il est souvent impossible de demander à l’autre de comprendre la vie des soi, car parfois, on a toujours beaucoup de difficultés à se comprendre nous-mêmes. Au début, je pensais que le problème venait des autres, je pensais qu’ils n’ont jamais pris vraiment d’efforts pour essayer de me comprendre, mais aujourd’hui, cette réflexion me rebute un peu. Au fil du temps, j’ai compris bien plus de mon incompréhension sur ma vie ou sur la vie des autres par les doutes, les dilemmes et les questions autour des anciens repères. J’ai rencontré beaucoup de thérapeutes, qui ont parfois essayé de se montrer sincères, mais qui n’ont jamais vraiment dépassé le malaise qui pouvait toujours vivre avec moi. Je n’en veux pas aux thérapeutes, ni aux membres de ma famille, mais un jour, il faut être capable de faire la différence.

    Je ne suis pas vraiment la personne qui pouvait vivre avec certains esprits. Je ne suis pas la personne qui peut acceptée qu’on lui parle de se normaliser sans remettre en question cette normalisation. Je ne suis pas contre les personnes qui essaient de se normaliser dans ce système, je suis surtout opposée à rentrer dans cette normalisation sans vraiment la comprendre. C’est peut-très théorique comme question, c’est possible que cela soit vraiment frustrant pour la plupart qui essaie de se moduler dans ce système. Avec le temps, je peux toujours me poser des questions sur comment je pouvais être ou comment je pouvais être différente, mais j’ai toujours trouvé ce genre de questions assez ridicules aujourd’hui. Je sais que bien des gens voudraient que je revienne dans ce module et que je l’accepte sans difficultés.

    Mais après tout ce temps, je ne pouvais pas vraiment revenir en arrière. Alors avec un petit recul des évènements, je ne crois pas que c’est une bonne idée que je rejette tout en masse ce qui m’avait fait avant. Je crois que mon plus grand problème est surtout qu’un jour, je ne voulais même pas reconnaitre ce changement car les autres le refusaient. Je cherchais peut-être de l’appui chez mes proches, mais ils ne pouvaient pas vraiment accepter ce que je voulais devenir après.

    Au fil du temps, je voulais renouer avec mon passé. Non que je veux l’intégrer dans mes motivations, aucun acte de mon passé pourrait vraiment justifier ce qu’il se passe vraiment dans ma tête, c’est bien trop différent. Mais, je veux juste être en paix avec mon passé, avec des gens qui peuvent toujours croire en moi, mais qui savent que je ne peux pas être la fille qu’ils avaient connu. Après avoir reconstruit un lien avec mes parents, je trouve que l’étape la plus difficile reste toujours à passer. Je n’ai jamais vraiment eu le temps de reprendre contact avec des amis du lycée ou encore les amis de mes anciens boulots. Pour une fois, je décide de passer vraiment cette difficulté pour rentrer en contact avec mon ex. J’ai juste réactivé mon compte Facebook pour rentrer en contact avec lui. Dès que je l’ai réactivé, plusieurs personnes pensaient me voir plus souvent sur le compte et en ouvrant le plus de discussions depuis ma disparition de leur cercle social. J’ignore la plupart des essais de me rejoindre directement pour me diriger surtout vers mon ancien copain. Cela me fait un peu mal de voir le dernier message du contact date vraiment du restaurant où il a décidé de terminer notre relation.

    Cela me fait bien plus mal de le voir en photo. Surtout quand il tient son enfant sur ses genoux avec le sourire, mais je lui envoie quand même une invitation pour un restaurant. Je lui passe même mon numéro de téléphone actuel pour désactiver immédiatement mon Facebook après. Durant la première heure, j’ai pensé qu’il avait décidé d’ignorer mon invitation, mais c’est à la deuxième heure qu’il me confirme cette invitation. Il le fait même avec un petit enthousiasme de me retrouver. Je l’invite vraiment dans un restaurant différent où on ne risque pas de revivre des sentiments de nostalgie.

    Après tous les préparatifs, c’était enfin la soirée fatidique. Un petit restaurant ouvert tous les soirs était notre lieu de destination. J’étais arrivée la première avec des vêtements sobres, puis il est arrivé quelques minutes plus tard. Un petit malaise s’installe entre nous deux aux premières minutes, c’est surtout après avoir parler de faits divers généraux qu’on commence à plus parler de nos vies privées. Je me sens assez gênée au début quand il me raconte ses études ou encore la rencontre avec sa nouvelle copine à l’université. Il remarque bien mon silence quand il me demande ce qu’il se passe dans ma vie, où ma carrière avance. Et c’est surtout à ce moment qu’on commence à revenir dans le passé, surtout dans les derniers moments.
     


    « Non… non… je ne veux pas dire que ton approche était égoïste, ni très simple, c’est juste dans tout ce qu’il s’est passé, j’ai cru beaucoup en toi, j’ai cru que tu allais être capable de répondre à plusieurs questions que je me posais. Je suis vraiment heureuse que tu t’es trouvé quelqu’un d’autre, c’est quelque chose à voir une personne réussir dans ses rêves, mais je voulais réussir avec toi. Je sais vraiment que c’était difficile cette période, je sais qu’en parler n’allait pas tout régler, mais j’avais envie d’en parler avec toi, me sentir écouter et appuyer. Tu sais, tu m’as déjà raconté pourquoi tu voulais devenir un intervenant en communication dans les médias. Tu voulais informer les gens, tu voulais faire apparaitre ce qui était sombre pour leur faire comprendre toutes les solutions possibles après pour régler ces problèmes.

    Je t’aimais beaucoup, mais après tout ça, après avoir décidé que tu n’étais pas la personne pour me comprendre, j’avais l’impression que personne ne pouvait me comprendre. Je me suis même rendue compte que je ne me comprenais même pas. J’avais envie de raconter tout ce que j’avais en tête à ce moment. Je veux juste savoir si tu m’aimais encore après ce qu’il s’est passé, je veux juste savoir si je pouvais être encore quelque chose pour toi. Je sais. Aujourd’hui, c’est terminé, il ne peut pas avoir de rapports de continuité comme avant, mais je veux juste voir comment tu me percevais vraiment. »


    C’est plutôt mon ressenti sur notre ancienne relation et sur le pourquoi je me sentais aussi mal de le revoir ou encore même de voir nos anciens amis d’écoles. Je ne sais pas encore si celui-ci a continué des communications avec eux, mais j’ai toujours cru que c’était pratiquement impossible juste de recoller les morceaux pour les autres. Je crois vraiment que c’est différent pour lui, surtout parce qu’on vivait vraiment dans un autre monde.

    « Honnêtement Katherine, je ne peux pas vraiment te répondre clairement. J’étais un adolescent à l’époque, et je t’avoue que j’avais beaucoup de difficulté juste à faire des activités avec toi. Je suis conscient que c’était égoïste et même très con de te laisser à cette période, mais je ne crois pas qu’on aurait pu continuer ensemble. J’aurai voulu vraiment garder contact avec toi, mais on dirait que je t’ai juste brisé à ce moment-là. Je m’excuse. Mais ne te demande pas si je t’aimais à cette époque, oui je t’aimais beaucoup, mais je crois encore qu’après tout ça, c’était impossible de recoller les morceaux.

    Je sais que c’est peut-être idiot, je sais que tu as souffert beaucoup, mais oui, je t’ai laissé parce que je ne pouvais pas. Je t’ai laissé parce que je bloquais comme tu bloquais sur tout. L’une des seules raisons pourquoi je t’ai laissée, c’est parce que je voulais vivre. C’est très égoïste comme comportement, mais aujourd’hui, tu es l’une des personnes qui m’a plus touchée dans ma vie. Même aujourd’hui, je crois beaucoup en toi.

    J’ai même convaincu ma copine d’appeler notre fille Katherine, non parce que pour faire comme plusieurs parce que je t’ai perdu, mais bien pour garder en mémoire ce qui a le plus transformé ma vie. Tu as transformé ma vie positivement et je t’en suis reconnaissant. Je ne peux pas réparer la brisure qu’il s’est passé, mais je suis heureux dans ma vie parce que je t’ai rencontré et aimé longtemps. Je veux encore aujourd’hui que tu conserves une autre place, peut-être pas se rencontrer à chaque jour, mais qu’au trois mois, qu’on se rencontre, qu’on se parle et qu’on voit comment va nos vies. Je ne veux pas que tu sois malheureuse à cause de moi et je m’en voudrais vraiment longtemps dans ce cas, je veux juste que tu comprennes au moins comment tu m’as touché. »


    C’est logique sur le moment, mais je semble mal prendre sa réponse. Il confirme un peu l’idée que je me faisais de moi, j’étais vraiment une tarée sociale qui ne pouvait pas vivre comme les autres, mais il avait raison sur ce point, j’étais très loin du modèle que les gens pouvaient espérer des adolescents.

    « Je ne voulais pas te mettre dans cette situation, tu sais. C’est juste qu’aujourd’hui, j’ai besoin avoir de réponse sur ma vie. Je peux comprendre que tu as eu beaucoup de difficultés avec tout ça, surtout en regardant les autres étudiants vivre normalement. Je ne voulais pas que tu te sentes obliger de faire des efforts pour moi, mais je ne sais pas. Je suis honorée d’avoir changé ta vie positivement, mais c’était tellement autre chose dans ma tête. On dirait que j’étais juste un boulet pour vous tous, et que je ne pouvais plus vous suivre. Je suis tellement désolée de t’avoir forcé de cette façon, mais rassure toi. Je suis vraiment heureuse pour toi. Je suis heureuse que tu aies maintenant une fille… comme on voulait dans nos rêves les plus fous au début de notre relation. Je suis heureuse de ton diplôme en communication, je suis heureuse de tes projets pour acheter une maison, je peux être heureuse de tout ça.

    Je suis surtout heureuse de terminer ce mystère entre nous deux. Jamais on ne va pas revenir ensemble, jamais on va pouvoir avoir une complicité comme avant, mais je suis soulagée de savoir qu’on peut se revoir, qu’on peut se reparler et que je pourrais même voir ce que tu fondes. Je suis heureuse parce que finalement, je me suis trouvée une nouvelle famille qui pouvait m’accepter comme je suis actuellement. Tu te souviens de le phrase de Gandalf dans le Seigneur des anneaux… non pas celle de… « VOUS NE PASSEREZ PAS! » L’autre…  « La fin est juste le début d’une nouvelle histoire…» Non, je ne crois pas exactement que c’est ça, mais je vais toujours me souvenir d’une phrase similaire et surtout aujourd’hui, je comprends le sens de cette citation… »
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Hawkeye II - Origins Empty Re: Hawkeye II - Origins

Message  Katherine E. Bishop Ven 11 Sep 2015 - 2:00


    On m’a souvent parlé du Docteur Charles Down, surtout après la fameuse soirée, parce que pour mes parents, ils l’identifiaient à l’excellence. C’était un thérapeute, un docteur en psychologie, un professeur et un chercheur reconnu pour tous ses travaux. Il avait passé dans une tonne d’épisodes de la soirée avec des grands blagueurs pour expliquer comment repérer des maladies mentales chez les gens. Il travaillait toujours à l’Université, il donnait des cours sur la psychologie à l’adolescence et comment les classifier bien plus facilement. Je ne sais pas trop pourquoi j’ai accepté d’aller le voir une première fois. J’étais beaucoup plus docile aux ordres de mes parents sur comment réparer ce qui a été cassé. Peut-être que je croyais vraiment à cette réparation, sans savoir définir ce qui a été brisé. À cette époque, je pensais vraiment revenir comme avant, être capable de discuter avec toutes les personnes autour de moi sans me faire juger. Mes parents rêvaient de me voir moins isolées, mon frère aussi et mes amis ont le même réflexe. Je voulais vraiment changer au plus profond de mon être pour les autres, pour satisfaire le vide qu’il avait l’impression que je laissais.

    Mon père était heureux de payer ce charlatan environ 1000$ par deux semaines pour moi, parce qu’il croyait vraiment à une nouvelle étape de ma guérison. Les rendez-vous étaient chez lui dans une énorme maison pour se mettre beaucoup plus à l’aise. Il avait un chien dans sa maison, toujours en train de s’apitoyer sur le petit tapis du salon. À notre première rencontre, on a discuté de tout en général sauf de l’évènement en question. Je parlais même avec mon sourire de ce qui me faisait le plus sourire à l’époque. J’aimais penser à mon bal des finissants, j’aimais croire à beaucoup que mes rêves vont se réaliser plus tard après la fin du collège. J’étais enthousiaste à voir cette époque. Il prenait quelques notes pendant que je parlais de cet intérêt si énorme que je possédais pour mon copain ou pour le bal.

    On avait aussi parlé des divertissements, de la littérature, du sport ou encore du cinéma. Il vérifiait surtout ce que j’aimais et des mes affections pour certains œuvres. La première rencontre fut amicale, j’ai beaucoup apprécié qu’il me parle normalement sans pousser un message ou une idée des mes problèmes. À la deuxième rencontre, j’étais un peu à l’aise pour lui parler de la soirée sans rentrer dans les détails. J’ai toujours eu du mal de trouver des mots et certains souvenirs restaient le plus confus possible. J’ai repris deux ou trois fois le même souvenir avec des différences majeures et il me faisait du mal à chaque fois qu’il reprenait mes incohérences. Je ne suis pas vraiment arrivée à expliquer un souvenir, parce qu’il me voulait exact quand je n’étais pas capable de tenir deux fois le même scénario.

    À un moment, j’ai commencé à pleurer et il a décidé d’arrêter pour la deuxième rencontre. Quand j’ai quitté cette séance, je croyais qu’il me prenait pour une menteuse. Je stresse pendant une semaine, je n’avais pas envie de le revoir, mais je me sentais obliger parce que mon père payait ses services. À la troisième rencontre, il voulait que je recommence où je bloquais la dernière fois, mais j’ai décidé de refuser d’en discuter. Il incite pour que j’en parle, mais mon refus est vraiment définitif. Il reste silencieux un long moment, je pense pendant nos trois heures de rencontre pour me faire de la pression pour en parler. Avant les cinq dernières minutes, il me parle du lien de confiance, de l’effort que je dois mettre pour en parler et surtout pourquoi j’ai autant de la difficulté à affirmer mes problèmes. J’ai beaucoup de mal à la dernière phrase quand il me demande si je pense à mes parents pour payer des tels services et que je refuse cette main tendue.

    Je quitte avec autant de frustrations que la deuxième rencontre. Je sais qu’il a téléphoné à mes parents, parce que mon père augmente le ton quand j’arrive chez moi. Je m’enferme dans ma chambre pour la suite. Ma mère essaie de me parler, j’essaie de lui expliquer, mais je me retrouve encore devant un mur. Elle me parle que je dois travailler sur mon comportement, que je dois me sentir plus à l’aise avec ma famille et que je dois vraiment arrêter de m’isoler à chaque fois. Je lui explique que je me sens mal de rencontrer de ce docteur, mais elle me demande de faire des efforts parce que mon père tient beaucoup aux changements.  

    Je lui promets de faire des efforts, mais… elle part avec le sourire avant d’expliquer le pourquoi je me ressens aussi mal d’expliquer mes problèmes au Docteur. Je me sens aussi mal par cette incompréhension que ma colère contre le psychologue. J’ai beaucoup de difficulté de dormir les prochaines journées et je stresse toujours autant pour la quatrième rencontre. À la quatrième rencontre, j’essaie encore de lui expliquer, mais j’ai toujours autant de mal.  


    « Vous forcez beaucoup trop, je n’aime juste pas ça. J’ai beaucoup aimé notre première rencontre quand vous avez été capable de parler avec moi sans me juger, mais là en ce moment, j’ai l’impression que vous voulez arranger le problème beaucoup trop vite et je n’aime pas ça. Je ne vois pas comment vous pouvez m’aider quand vous voulez me faire parler de mes problèmes quand je ne me sens pas bien du tout pour en discuter aussi rapidement. »


    C’était surtout ma réponse après avoir essayer passer une trentaine de minutes à discuter où je m’étais arrêté la dernière fois. Il prend encore quelques notes pendant ma dernière réponse et il voit bien que je suis incapable de faire des phrases vraiment complètes ou de me lancer avec un grand enthousiasme vers lui. Il essaie une approche de proximité avec moi que je refuse dans la totalité. Je ne suis pas capable de le regarder dans les yeux, ni qu’il me touche mon épaule pour essayer de me calmer. Il se lance quand même, malgré mon malaise et malgré qu’il voit que je ne veux plus lui parler.

    « Écoute-moi bien Kate. C’est très important que tu le réalises en ce moment. L’une des raisons pourquoi tes parents m’ont accordé des séances avec toi, c’est que ton comportement est totalement déréglé et que tu es en train de perdre ce qui est au alentour de toi. Est-ce que tu veux perdre le lien avec tes parents? Avec ton frère? Avec ton copain ou encore avec tes amis scolaires? Tu es en train de perdre beaucoup parce que tu refuses de parler et de te confesser, tu refuses de voir que des gens souffrent parce que tu broies du noir. Tu veux vraiment tout perdre autour de toi parce que tu es toujours coincée avec ce problème? Je veux que tu m’en parles parce dès que tu vas franchir la frontière des mots, tu vas être capable de te sortir de ce problème et de te reconnecter avec les gens que tu aimes. »

    Sa réponse peut paraitre intelligente et réfléchie, mais j’ai du mal. Je me calme un peu dans mes mouvements et dans mes idées. Cela me prends vraiment quelques minutes de construire cette petite frustration qui vient de sa réponse du pourquoi il me demande des efforts aussi rapides pour éviter que je perde mes proches à cause de mon comportement.

    « Non. Je comprends ce que vous me dites, mais je n’aime juste pas ça ce que vous prétendez. Je n’ai jamais senti mon comportement comme hostile envers ma famille, oui il existe un malaise, mais je ne peux pas juste les couper de ma vie parce qu’ils ont de la difficulté avec moi. Je ne pense pas aussi qu’ils peuvent se couper de moi parce qu’il a eu une brisure. Vous m’avez expliqué à la première séance que vous voyez la plupart de vos clients comme des vases cassés. Il suffit un peu de travail pour les réparer, mais il faut trouver où sont les fissures pour mieux les cicatriser. Cependant, malgré que vous répariez le mieux possible, il va toujours avoir le signe de la cassure, il va toujours avoir une petite fissure de cette cassure,

    Elle est visible même si tout est réparé, même si tout l’extérieur parait comme avant, il a vraiment une maigre fissure qui va être visible. Je veux tout faire pour être accepter comme avant, mais je ne vais pas oublier ce que j’ai vécu pour satisfaire les autres. Vous êtes juste en train de m’expliquer que si mes parents n’acceptent pas le changement, qu’ils peuvent me rejeter. Mais moi, je ne veux pas les rejeter, je ne veux pas être rejeté, je veux juste que les gens acceptent ma fissure pour accepter cette différence, mais que je peux être toujours cette fille.

    Est-ce que je dois vraiment me conformer aux autres pour être accepter ou ils ne vont jamais accepter le changement? Je ne veux pas leur rendre triste, je ne veux pas les aimer moins, mais jamais je vais revenir comme avant. Vous croyez vraiment que vos clients redeviennent comme avant? Peut-être qu’une tonne de personnes satisfait cette définition, mais est-ce que vous croyez qu’ils se sentent bien?

    Vous me parlez de frontières, mais dans ce genre de lien, je ne croyais pas qu’ils avaient de frontière à traverser, ni de pont barré et ni de maison fermée. Il avait juste une acceptation peut-être difficile, mais réelle à ce que nous sommes vraiment. Je ne veux pas mentir aux autres pour qu’ils se sentent bien, je veux juste qu’ils comprennent que malgré les changements, ils peuvent toujours compter sur moi.

    Les mots ne vont rien changer, parce que je l’accepte, mais j’ai l’expression que personne ne veut l’accepter à part moi. Je ne peux juste pas dire que cela ne s’est jamais passé, parce peut-être pour certains, ils pourraient aimer cette ignorance, mais jamais je vais me sentir à l’aise de vivre avec ce mensonge. »
Katherine E. Bishop
Katherine E. Bishop

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