Sara Sandrelli [ Louve ]
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Sara Sandrelli
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Sara Sandrelli [ Louve ]
Sara Serena Sandrelli "You can't hide the wolf. It's not part of you: it's who you are." Bonjour ou bonsoir, mon p’tit nom à moi c'est Sara Sandrelli ! Mais on me connait aussi sous le nom de Louve. Je suis né(e) le 26 février 1993 à Milan, Italie. J’ai 22 ans, plus ou moins. Un petit secret pour la route ; je suis mutante et sévissant là où je peux me planquer facilement. On me dit souvent que je ressemble à Sara Michelle Gellar. Je fais partie du groupe Indépendants.
on ne change pas le passé 26 février 1993, Milan, Italie - Serena Sandrelli donne naissance à deux jumelles: Sara et Stella. Le papa, Mario, est particulièrement heureux. La famille a de l'argent, une belle maison et de beaux projets pour leurs filles. 1993 > 1998 - Les deux soeurs ne se quittent jamais, elles jouent souvent ensemble, dorment dans le même lit. La famille est heureuse, tous s'entendent à merveille et sont très complices. Ils ne manquent de rien, les enfants savent écrire leurs prénoms rapidement et se montrent douées pour apprendre, surtout Sara qui montre de réelles capacités en musique et qui apprends à lire avant même de rentrer à l'école. Août 1998 - Suite à de nombreux malaises et une santé soudainement défaillante, Serena passe des analyses et apprends qu'elle est atteinte d'un cancer du cerveau, dont elle se sortira très probablement pas vivante. Elle décide, contre l'avis de Mario, de ne pas suivre de traitement afin de ne pas terminer ses jours à l'hôpital. Les parents l'annoncent tant bien que mal aux filles, qui ne comprennent pas du tout pourquoi leur maman ne sera plus là dans peu de temps. Août 1998 > Février 2000 - Du haut de ses 6 ans et demie, Sara s'est réfugiée dans la musique et se montre particulièrement douée pour le piano. Stella est devenue un peu plus indépendante, préférant passer du temps avec son papa alors que Sara s’entend mieux avec sa maman, mais toutes les deux s'entendent toujours très bien. 26 février 2000 - Serena meurt des suites de son cancer, dans les bras de Sara. 2000 > 2003 - Mario se met à boire peu de temps après la mort de sa femme et la famille éclate en morceaux. Stella se rapproche de lui, qui la gâte plus que de raison, tandis que Sara évolue dans son coin, plongée dans ses devoirs d’école. La petite fille se sent délaissée, mais pense que c’est normal : à 10 ans, est-on censée savoir que papa ne doit pas avoir de préférée ? A l’école, elle est plus appréciée que sa sœur par ses enseignants, alors qu’elle n’a aucun petit camarade avec qui jouer dans la cour de récréation et qu’elle a peur du passage en classe supérieure, puisqu’elle est équivalente à l’entrée en sixième en France et qu’il s’agit donc de trouver réellement une place au sein d’un groupe, chose qu’elle n’a déjà pas à l’heure actuelle. Stella, par contre, est très sociable et se heurte à un mur de refus quand elle demande à sa sœur jumelle de venir jouer avec elle et ses copains. Stella ne comprend pas vraiment, mais elles se retrouvent un peu après l’école, quand Sara ne préfère pas rester dehors. 26 février 2004 – Les filles sont bien passées en classe supérieure, Stella s’est intégrée de suite dans sa classe mais a été séparée de sa sœur. Cette dernière travaille toujours aussi bien, mais ne parle plus aux autres et se fait bousculer dans les couloirs. Les professeurs s’inquiètent, mais Sara réponds que tout va bien. A tout juste 11 ans, elle est déjà beaucoup trop réfléchie. Le jour de son anniversaire la marque violemment, puisque c’est la première vraie dispute entre jumelles qui éclate. La raison ? Sara n’a eu de cesse de pleurer en réalisant que cela faisait 4 ans que leur mère était morte, alors que Stella a souhaité s’amuser. Considérant que sa sœur gâchait la fête, elle s’est disputée avec cette dernière qui, en tentant de trouver du soutien auprès de leur père, n’a réussi qu’à déclencher sa colère et à prendre la première claque de sa vie… qui ne sera, hélas, pas la dernière. Depuis ce jour, Sara refuse d’entendre parler de son anniversaire. 2004 > 2006 – Plus le temps passe, plus Sara s’éloigne de tout le monde. Loin d’avoir une pré-adolescence normale, ses journées sont ponctuées de bousculades à l’école, de claques de plus en plus fortes et pour des raisons stupides de la part de son père chez elle, de résultats scolaires qui ne cessent d’augmenter tant elle s’y plonge pour tenter d’oublier et de sorties nocturnes, quand tout le monde dort, pour pleurer, isolée en forêt, dans un endroit qu’elle affectionne particulièrement, un petit coin au bord d’un ruisseau. Âgée de 13 ans, Sara se découvre des capacités physiques étranges : elle y voit moins bien quand il fait très lumineux dans un endroit, mais elle capte tant de mouvements qu’elle en a souvent mal au crâne. Elle entend de mieux en mieux, étant capable de fixer son attention sur une conversation au loin pour entendre ce qu’il se dit. Ses yeux se transforment systématiquement en même temps, se teintant de la couleur jaune des yeux des loups. Comme elle ne contrôle rien, tout se déclenchant à la moindre émotion, elle s’épuise et ses résultats scolaires en pâtissent. Pourtant, lors des rendez-vous parents/professeurs, tout semble aller bien : Sara se montre juste un peu fatiguée, mais n’est-ce pas normal quand on prends un réel rythme de travail scolaire ? Mario est malin, il ne frappe jamais sa fille au visage et la jeune fille était particulièrement timide depuis toujours, ça n’étonne personne qu’elle ne quitte jamais ses manches longues ou ses joggings. De toutes façons, elle n’est pas féminine, préférant grimper aux arbres durant les récréations que de s’intéresser aux garçons (qui, de toutes manières, la regardent d’un drôle d’air) alors que sa sœur évolue de manière totalement contraire. Hiver 2007 > printemps 2010 – Lors d’une énième randonnée nocturne, Sara est prise d’une violente migraine. Son sens aigu de l’ouïe se déclenche d’un coup, rendant ce qui semble être un hurlement absolument insupportable. Elle s’écroule en pleurant, non loin du ruisseau où elle passe une bonne partie de ses nuits. Lorsqu’elle reprend connaissance, un énorme chien blanc se tient juste au dessus de sa tête. Elle pousse un tel cri que l’animal sursaute et recule à toute vitesse, avant de pointer les oreilles dans sa direction et de la fixer avec curiosité. Sara se redresse et observe à son tour l’animal : ça n’est pas un chien du tout. C’est un loup blanc, dans la force de l’âge et il est là à la regarder comme un chien regarderait un humain qu’il ne connaît pas. Dès leur premier contact, Sara se rend compte qu’elle le comprend et peut communiquer avec lui. Leur mode de communication ne ressemble en rien à ce qu’elle a pu voir dans les films : l’animal ne parle pas et ne lui transmet pas ses pensées non plus. Tout se fait à l’aide de gestes qu’elle reproduit naturellement, de grondements, de jappements, tandis que lui communique de manière tout à fait animale, sans qu’elle n’ait de difficulté à traduire son langage, qu’il soit corporel ou non. Durant tout l’hiver, ils se retrouvent quasiment tous les jours, jouant ensemble dans la neige comme deux chiots qui auraient grandi ensemble. Leur amitié n’a de cesser croître au fil des années, même lorsque le loup, qu’elle nomme Fedele (=Fidèle), lui présente sa meute. La meute l’accepte après quelques tests comme un membre à part entière, la réclamant de plus en plus souvent. A présent âgée de 17 ans, Sara est une jeune fille beaucoup plus sûre de ses capacités physiques, puisqu’elle part en éclaireuse lors des chasses avec la meute et passe de longues journées dehors à crapahuter avec les loups. Fedele la respecte comme il respecterait une Alpha, à tel point que, lors de la dominante, c’est naturellement que Sara prends les rênes de la meute, en attendant qu’il se choisisse une nouvelle femelle avec qui il puisse se reproduire et perpétuer sa famille. 14 avril 2010 – Ses résultats scolaires en chute libre, son absence quasi-totale à la maison, sa froideur avec Stella dont elle ne se préoccupe plus (et vice versa)… tout ça vaut, ce jour de printemps, la pire des « corrections » de toute sa jeune vie. Mario frappe si fort et de manière si répétée qu’une fois écroulée au sol, elle se met à cracher du sang tandis que, comme fou, il continue de lui frapper dans les côtes. En essayant de s’enfuir, Sara trébuche dans la montée des escaliers et Mario, voulant la retenir, lui attrape si violemment le bras droit que Sara sent presque ses os craquer. Dans un réflexe animal, elle hurle à la manière d’une louve, pour appeler à l’aide, ce qui lui vaut une nouvelle retombée de coups. Elle tente alors d’extirper son canif de sa poche pour se défendre, mais Mario s’empresse de le récupérer et la menace de la tuer. Alors que la jeune fille est sur le point d’abandonner la lutte, un puissant grognement se fait entendre dans la pièce : Fedele a entendu son appel et se dresse de toute sa hauteur derrière son père. Grognant furieusement, tous crocs dehors, bavant de colère, il se jette sur le dos de Mario qui le repousse en hurlant. Dans son geste pour se défendre, il blesse Sara d’un mauvais coup de canif à l’avant-bras droit avant de lâcher l’arme et de s’enfuir en courant. Elle en gardera une cicatrice et une faiblesse physique à ce niveau-là. Sonnée, Sara met une bonne minute à réussir à sortir de la maison. Elle n’y remettra plus jamais les pieds. Printemps > hiver 2010 – Mario ayant signalé sa disparition aux autorités, Sara passe son temps à éviter la police et leurs chiens. Les loups l’aident tant bien que mal en la couvrant de son odeur afin qu’elle passe inaperçue en forêt, mais il est nécessaire pour eux de migrer ailleurs : impossible de donner naissance à une autre portée l’année prochaine dans de telles conditions, or Fedele trouve sa nouvelle Alpha durant l’automne. A l’hiver, ils décident donc de s’enfoncer bien plus loin dans les Alpes. Les patrouilles n’iront bien entendu jamais jusqu’à leur nouveau domicile. 2011 – printemps 2013 > Au sein de la meute, Sara perd toute notion du temps. Ses sens sont parfaitement adaptés à la forêt désormais et c’est une redoutable alliée pour les chasses. Capables de se hisser dans les arbres comme une bonne grimpeuse humaine, elle repère de loin les danger et permet à la meute de s’agrandir. Les louveteaux adorent jouer avec elle et les adultes, bien qu’elle ne soit pas à la tête de la meute, la respectent profondément et lui vouent une fidélité sans faille. Malheureusement, un drame vient les frapper au cœur du printemps 2013, alors que tous s’apprêtent à fêter un nouvel heureux évènement. Un matin très tôt, Sara sent que quelque chose ne tourne pas rond en forêt et décide de partir faire une ronde, prévenant Fedele et sa femelle qu’elle sera absente un petit moment. Après un bon kilomètre de marche, Sara comprends que son père l’a retrouvée. Hélas, elle comprends aussi, trop tard, qu’il lui a tendu un piège : au bout de la piste qu’elle suit se trouve un arbre couvert de photos de loups… morts. La panique la prend à l’estomac et elle hurle à ses loups de s’enfuir. Mais elle est trop loin pour qu’ils l’entendent, sa voix ne porte pas aussi loin que celle d’un véritable loup, surtout lorsqu’elle est en pleine forêt. Elle n’a plus qu’une solution : courir. Et courir vite. Se produit alors une chose qu’elle n’est pas prête d’oublier : alors qu’elle est en pleine lancée, elle se retrouve forcée de s’arrêter et de s’asseoir contre un arbre tant ses membres lui font mal. La douleur est insupportable, tellement violente qu’elle en perd quasiment conscience. Mais elle lutte, elle doit continuer, rejoindre ses loups avant qu’il ne soit trop tard. C’est alors qu’elle entend le hurlement qu’elle redoutait : « rentre, Petite Humaine, danger, danger ! » Dans un râle de douleur, elle se relève… sous forme de louve. Pas le temps de réfléchir, l’animal agit par instinct et elle pousse, à son tour, un hurlement, intimant à la meute de partir immédiatement. Elle se remet à courir, guettant un nouvel appel, tandis que l’odeur de Mario se fait de plus en plus forte. Alors qu’elle est si proche de la meute qu’elle en est visible, elle aboie sourdement : « pourquoi n’êtes-vous pas partis ? » mais Fedele ne la reconnaît pas immédiatement et la prends pour un second danger. Il lui saute au cou, menaçant, tandis qu’elle s’écrase sous le poids du grand loup. « Qu’as-tu fais de Petite Humaine ? » lui demande-t-il dans sa langue, qu’elle comprend à la perfection cette fois-ci, grâce à sa nouvelle apparence physique. Sara gémit tant bien que mal que c’est elle, qu’elle ne comprend pas ce qu’il se passe et qu’il faut fuir, car le Grand Homme Menaçant comme ses compagnons loups l’appelaient, était de retour. Fedele hésite un instant, puis fixe Sara dans les yeux et reconnaît enfin son amie, même s’il ne comprend pas du tout ce qui se passe. « Il faut partir ! Il va nous tuer ! » Fedele ordonne alors la fuite et tous s’engagent dans une course infernale. Un premier coup de feu retentit, paniquant les jeunes, puis un second. La femelle, pleine et presque à terme, s’épuise rapidement, trop rapidement pour les suivre. Elle abdique et s’écroule. Fedele, refusant de la laisser, doit faire un choix : protéger sa meute existante ou protéger sa femelle et sa future progéniture. Sara ne sait plus que faire non plus, d’autant qu’elle sait que son père la cherchera avant de chercher les autres, mais pas sous cette forme. Elle repart alors en arrière, intimant à Fedele de fuir avec les autres. Mais Fedele refuse de la laisser seule : ils se battront ensemble ou ne se battront pas. Sara accepte à contre cœur, car son ami loup n’en démord pas : il ne l’abandonnera pas maintenant. Ils décident de tenter l’embuscade. A l’heure actuelle, Sara se demande encore pourquoi elle a prit cette stupide décision, car elle les envoyait au massacre sans le savoir. Mario n’est pas seul : un homme l’accompagne et ils sont solidement armés tous les deux. Lorsqu’elle comprend sa terrible erreur, il est trop tard : les deux chasseurs tirent en l’air, effrayant les jeunes qui tentent de fuir et se font tuer d’une balle en pleine tête pour l’un, de deux balles dans le poitrail pour l’autre. Fou de rage, Fedele tente une attaque, mais Mario le vise et le rate de si peu qu’il hurle de peur et ordonne à toute la meute de prendre la fuite. Le chasseur vise alors la femelle dominante, qu’il tue de deux autres balles. Sara étant toujours louve, elle décide d’attaquer de front elle aussi, n’ayant aucun moyen de s’enfuir de là où elle se trouve. Mais alors qu’elle s’apprête à bondir sur celui qui accompagnait Mario, elle entend un nouveau coup de feu et un hurlement déchirant. Fedele est touché. Dans son attaque, Sara n’a pas vu que son père la visait et Fedele s’est interposé. Sara hurle à son tour, ayant la pire du image du monde devant ses yeux : Fedele est en train de mourir et les autres loups tombent comme des mouches. Dans un sursaut de courage, le Bêta de la meute saute au cou de Mario, qui tire malencontreusement, visant le chasseur non loin de lui. Ce dernier tire sur le Bêta qui s’écroule au sol, grièvement blessé, avant de s’écrouler à son tour. Ne reste plus que Sara, qui ne sait plus où donner de la tête. D’un gémissement pitoyable, Fedele la supplie de sauver sa peau. Elle court alors à l’abri dans la forêt, totalement secouée et regarde Mario relever son ami et s’enfuir aussi rapidement que possible. Tandis qu’ils s’éloignent, Sara est reprise de douleurs fulgurantes et retrouve son apparence humaine. Tremblante et entièrement nue, elle sort des bois lorsqu’elle sent qu’il n’y a plus de danger. Son regard se pose tour à tour sur chacun des loups tombés au combat. Il y a moins d’une matinée, tous étaient en vie. Les jeunes jouaient ensemble, encore insouciants du monde adulte dans lequel ils entraient tout justes. Ils gisaient à présent au sol, l’un à côté de l’autre, ensemble dans la mort comme ils l’avaient été dans la vie. Derrière eux, la femelle Alpha, tuée de deux balles dans le ventre, ses petits morts avant d’être nés. Ce matin encore, Sara la caressait, se réjouissant des futurs arrivants. Elle n’avait eu aucune chance, bien trop lourde pour s’enfuir. Le Bêta, ce grand loup noir que les jeunes craignaient, avait agonisé pendant une longue minute devant ses yeux alors qu’elle était cachée. Il avait voulu défendre sa meute, comme il le faisait toujours et l’avait payé de sa vie. Enfin, elle tourne son regard vers son grand loup blanc, son ami depuis 6 ans maintenant, un vieil Alpha qui n’en démordait pas de sa place de chef de meute, celui qui lui avait tout apprit durant ces mois d’hiver où elle faisait connaissance avec ses pouvoirs, celui qui lui avait fait confiance au point de lui confier sa meute lorsque la femelle n’était pas encore là, celui qui lui avait sauvé la vie deux ans auparavant… Celui qu’elle aimait plus que n’importe qui d’autre au monde avait risqué sa peau pour elle une fois de trop. Refusant de l’abandonner, il l’avait choisie elle plutôt que la meute et la meute avait suivi l’Alpha, comme d’habitude. Elle les avait tous menés au massacre. Ils étaient tous morts à cause d’elle. Les pattes de Fedele bougeant faiblement, elle s’en approche, tenant à peine sur ses jambes. Elle s’écroule près de lui et prends sa tête dans ses bras. Sa grosse tête blanche qu’elle aime tant. Elle se couvre de sang, ce sang qui lui coule à même la peau puisqu’elle n’a plus de vêtement, en le ramenant doucement contre elle. Elle se met à pleurer, lui demande pardon. Fedele gémit faiblement pour lui dire « Ce n’est pas de ta faute, Petite Humaine. Je t’aime. Prends soin de toi. » mais elle ne peut l’interpréter, n’étant plus louve à présent. Il pousse son dernier soupir dans ses bras et Sara se met à hurler, hurler pendant si longtemps qu’elle s’en finit par s’en casser la voix. Lentement, elle se détache de son loup, regardant une dernière fois l’horreur qu’elle vient de commettre et s’enfuit en courant. Printemps 2013 - septembre 2013 > Le temps a passé et Sara a du se résoudre à se rapprocher des villages. Comment survivre, seule dans la nature ? Elle ne peut plus chasser sans sa meute et elle a si faim qu’elle est obligée de revenir à l’être humain, après un long mois sans grand-chose à manger. Alors, vers la fin du printemps, elle décide de se rapprocher d’un des villages… et de voler pour survivre. Elle vole des vêtements qu’elle traîne le plus longtemps possible et surtout de la nourriture. Discrète et furtive, elle se glisse parfois jusque dans les maisons pour récupérer ce qui lui est nécessaire et bientôt, le fait qu’un voleur traîne dans le village se sait. Alors, Sara fuit en milieu d’été, pour un village plus lointain et recommence le même rituel de survie. Un jour de mois d’août où la chaleur est accablante et où elle est moins vive que d’habitude, elle se fait surprendre par un des villageois, qui tente de la garder pour la livrer aux autorités, mais elle s’en débarrasse rapidement. Malheureusement, sa présence est désormais surveillée et elle doit à nouveau partir. Elle s’éloigne un peu plus loin, se sachant désormais sur la liste des personnes surveillées par la police d’Italie, d’autant qu’il n’est pas difficile de remarquer qu’elle est différente, tant elle est à force de ses longues chasses avec les loups : elle est plus agile qu’un être humain normal, pas plus forte mais plus apte à frapper là où il faut pour se défendre, elle analyse tout mouvement et il est difficile, sauf grosse fatigue, de la prendre par surprise. Début septembre 2013, force de vols, elle est tant connue dans son coin d’Italie qu’elle ne peut plus mettre les pieds dans un village sans risquer sa peau. Elle passera tout le mois à chasser de petits animaux et à se nourrir de baies et végétaux. Elle est complètement perdue et effrayée à l’idée de passer l’hiver seule et sans ressource. Octobre 2013 – Un jour, alors qu’elle est en chasse, elle ressent une présence autour d’elle. Elle a beau chercher, impossible de repérer de quoi il s’agit. Cette présence n’est ni humaine, ni animale. Ce qu’elle dégage ressemble à un mélange des deux… un peu comme sa propre odeur. Elle finit par se lasser et demander à ce que cette créature se présente. Un homme sort de l’homme et c’est à la fois la terreur et la curiosité profonde qui s’emparent de Sara. L’homme est imposant, mais silencieux. Il se tient là, sans faire un mouvement, sans avoir l’intention d’attaquer ni d’approcher. Sara s’enfuit, lui ne bouge pas. Le manège dure quelques jours et la jeune femme finit par s’accommoder de sa présence, d’autant qu’il lui propose régulièrement nourriture et eau fraîche. Comme il lui semble au final plutôt amical, c’est le besoin de l’Autre qui pousse Sara à accepter qu’il reste près d’elle. Un lien se tisse entre eux deux, silencieux les deux premières semaines, puis un peu moins ensuite. Il explique qu’il s’appelle Logan, qu’il vient de loin et qu’il a été envoyé ici pour pouvoir l’aider, car, repérée par les autorités et de par sa nature spéciale, elle est en danger. Sara ne comprend pas très bien et peine à s’exprimer car elle n’a non seulement pas parlé depuis longtemps, mais elle ne connaît que vaguement la langue de Logan. Sans l’aide des signes et de mots très basiques, il est impossible de communiquer. Elle apprend vite cependant et s’attache à cet étranger venu d’un pays qui lui est totalement inconnu. Il n’a rien de spécialement tendre ou attirant à ses yeux, mais il a l’étoffe d’un leader, qui sait où il va, sans pour autant la force à faire quoi que ce soit, ni être violent le moins du monde avec elle. Pendant tout le mois d’octobre, Logan passera son temps à l’apprivoiser, pour finir par obtenir un brin de confiance. Une confiance fort fragile, mais suffisamment acquise pour qu’elle accepte de le suivre lorsqu’il s’en va. Novembre 2013 à aujourd’hui – Sara s’est doucement intégrée à l’institut, grâce à l’aide de Logan et de quelques autres. Complètement perdue au début, dépassée par les évènements, la ville et son bruit assourdissant, il lui a été compliqué de mettre un pied en dehors de sa chambre. Elle s’est malgré tout attachée à cet endroit qui l’a accueillie et lui a permis de comprendre non seulement une nouvelle langue – qu’elle a parfois encore des difficultés à parler et elle garde un fort accent Italien assez amusant pour certaines syllabes – mais aussi un nouveau mode de vie… et beaucoup de choses sur elle-même. Elle s’est rendue compte qu’elle n’était pas seule, qu’elle pouvait être utile – elle est particulièrement dégourdie en musique et s’est découverte une vraie passion pour la cuisine et elle aime à profiter des alentours boisés de l’Institut. Elle ne sort que peu et souvent en soirée, n’appréciant pas le mouvement constant de la ville et préférant depuis toujours l’obscurité à la pleine lumière. Elle n’a pas réellement d’amis non plus car elle reste sur ses gardes constamment, ayant beaucoup de mal à s’ouvrir aux autres. C’est quelqu’un de discret, qu’on connaît pour ses pâtisseries plus que pour ses exploits au sein de l’Institut.
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Dernière édition par Sara Sandrelli le Mar 18 Aoû 2015 - 14:04, édité 7 fois
Sara Sandrelli- Messages : 43
Date d'inscription : 16/07/2015
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Re: Sara Sandrelli [ Louve ]
Bienvenue Louve!
J'espère que tu vas bien t'amuser ici.
J'espère que tu vas bien t'amuser ici.
Kaidan Ashimida- Messages : 130
Date d'inscription : 23/12/2014
Re: Sara Sandrelli [ Louve ]
Sis!!!!!!!!!!!!!!!!!
Huhu t'inquiete pas besoin de courir mon pti loup. meow je t'aurais sans courir et puis je suis sage moi la douceur faite femme.
Huhu t'inquiete pas besoin de courir mon pti loup. meow je t'aurais sans courir et puis je suis sage moi la douceur faite femme.
Kyana Mayers- Messages : 965
Date d'inscription : 20/10/2014
Re: Sara Sandrelli [ Louve ]
Bienvenue Sara!
N'hésite pas à demander de l'aide pour ta fiche à l'administration.
Bonne écriture.
N'hésite pas à demander de l'aide pour ta fiche à l'administration.
Bonne écriture.
Bruce Wayne- Messages : 237
Date d'inscription : 24/10/2014
Re: Sara Sandrelli [ Louve ]
Bienvenue sur le forum!
Bon plaisir pour écriture ta fiche.
Bon plaisir pour écriture ta fiche.
Katherine E. Bishop- Messages : 795
Date d'inscription : 14/01/2015
Re: Sara Sandrelli [ Louve ]
Bonjour et bienvenue sur le forum !
Puisses-tu y trouver aventure épique et plaisir d'écrire !
Puisses-tu y trouver aventure épique et plaisir d'écrire !
François Merrel- Messages : 55
Date d'inscription : 29/05/2015
Age : 38
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Re: Sara Sandrelli [ Louve ]
Bienvenue ici !
J'adore cette célébrité, et j'ai hâte de découvrir la louve !
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Monet St. Croix- Messages : 14
Date d'inscription : 14/07/2015
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Re: Sara Sandrelli [ Louve ]
Bienvenue Sara!
Cassandra E. Sandsmark- Messages : 583
Date d'inscription : 03/11/2014
Re: Sara Sandrelli [ Louve ]
Bienvenue Sara! Amuse toi bien ici.
Rose Wilson- Messages : 438
Date d'inscription : 04/07/2015
Re: Sara Sandrelli [ Louve ]
Merci pour l'accueil
Je vais m'attaquer à l'histoire. Je n'ai jamais changé son début (ou très peu), en revanche je ne sais pas trop pour le moment comment la faire débarquer ici hormis "j'ai voulu me barrer de mon pays alors j'ai pris le bateau voilààà" lol
Je vais m'attaquer à l'histoire. Je n'ai jamais changé son début (ou très peu), en revanche je ne sais pas trop pour le moment comment la faire débarquer ici hormis "j'ai voulu me barrer de mon pays alors j'ai pris le bateau voilààà" lol
Sara Sandrelli- Messages : 43
Date d'inscription : 16/07/2015
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