The Heroic Age
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La vraie nature est révélée dans les temps de difficulté [FANFICTION]

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Message  Invité Jeu 4 Juin 2015 - 21:58

Un intense sentiment de satisfaction. C’était ce qu’elle éprouvait en ce moment. Jamais elle ne s’était jamais sentie plus sûre d’elle. Jamais auparavant son but ne lui avait paru aussi clair. Pourtant, en y pensant bien, elle en avait vécu des choses dans sa vie pourtant si courte quand on considérait l’univers et le reste. Mais cela ne la dérangeait pas. À défaut d’avoir trouvé la paix, elle avait trouvé la tranquillité d’esprit. Pour la première fois depuis des années, elle se regarda dans le miroir en aimant ce qu’elle y voyait.  Rajustant son uniforme, qui était devenu l’expression presque vivante de ce qu’elle était, elle se coiffa de sa casquette d’officier avant de sortir. Les soldats gardant ses quartiers se mirent au garde à vous et elle les salua à son tour avant de se rendre dans la salle où l’attendait le Capitaine Shen. Enfin, ex Capitaine Shen.

Tout, du choix de la salle à la date avait été savamment étudié, pensé, réfléchi. C’était dans ce bureau que les Last Sons l’avaient approché. C’était dans ce bureau qu’ils l’avaient recruté. C’était dans cette pièce qu’elle avait décidé de renier le gouvernement chinois. C’était donc ici qu’elle devait faire cette annonce. Elle ne le faisait pas pour elle. Non. Elle le faisait pour eux. Parce qu’ils le méritaient. Parce qu’ils étaient plus qu’un simple groupe. Faisant signe à son officier en second depuis ses premiers jours en tant qu’officier de commencer à filmer, elle se demanda fugacement si c’était une bonne idée. Oui. Oui c’était une bonne idée. Pour le bien d’une plus grande cause, il faut savoir se sacrifier. Savoir reconnaitre ses torts. Pouvoir regarder l’autre en face et admettre ses pires torts. Et elle comptait bien le faire. Là. Maintenant. Tout de suite. Action.


« Honorables Last Sons. Moi, Sin Tzu, ex générale quatre étoiles de l’Armée Populaire de Libération, Officier de liaison avec la République Populaire de Chine et membre de notre faction, prend aujourd’hui la parole pour vous faire une série de confessions. Cela pourrait bien signer mon arrêt de mort mais le temps de la duplicité n’est plus. Il est temps de jouer cartes sur table comme le disent si bien les occidentaux.

Peu d’entre vous le savent mais jusqu’à tout récemment, j’ai été le pantin involontaire d’un démon que, dans mon arrogance, je pensais avoir vaincu. C’est cette engeance qui m’a poussé à prendre une série de décisions et d’actions aux répercussions parfois désastreuses. Par ma propre faiblesse, j’ai été un danger pour les nôtres. Je ne demande aucun pardon et ne ferai aucune excuse. Je ne regrette pas non plus mes actions.

Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Que ce soit pour un individu ou un groupe de ces derniers. Certains désapprouveront, d’autres comprendront. Dans l’absolu, ce qui importe c’est que la menace est neutralisée et que je ne représente plus aucun danger pour les Last Sons. D’importants sacrifices ont été faits. Je suis sortie de cette épreuve transformée. Mais je devais le faire. Pour moi. Mais surtout pour vous. Ma famille.

Il m’aura fallu du temps pour voir au-delà de mes valeurs parfois ô combien conservatrices. Notre famille n’est pas parfaite, parfois dysfonctionnelle. Mais les Last Sons sont plus qu’un simple groupe. Il m’aura fallu de nombreuses épreuves pour le réaliser mais c’est pour moi aussi évident que le soleil dans le ciel ou l’air dans mes poumons. Une famille que je risque de perdre pour mes crimes passés.

Un châtiment que je suis prête à accepter. Le ban, l’emprisonnement à vie, la mort… C’est de peu d’importance, dans le grand ordre des choses. Tout individu devrait pouvoir se regarder dans le miroir et aimer ce qu’il y voit. Pour la première fois de ma vie, je peux le faire et cela conscience tranquille. Il n’y a pas de paix pour les gens comme moi, juste un répit. Le calme avant la tempête. C’est simplement ainsi. »


Sin Tzu marqua une pause avant de sortir d’un tiroir de son bureau un porte document sur lequel on pouvait lire, en mandarin « TOP SECRET ». Ouvrant ce dernier, elle en sortit une clé USB qu’elle fit tourner entre ses doigts avant de la présenter à la caméra. Jadis, on pouvait écrire les secrets dans le bois, la pierre ou le verre, sur le parchemin, le papyrus, le vélin ou le papier. Ensuite vinrent les microfilms, les bandes magnétiques, les disquettes et les DVD. En cette époque d’essor technologique sans précédent, les clés USB pouvaient faire tomber un gouvernement et ce du fond d’une simple poche. Avec une capacité de stockage qui aurait été impensable un quart de siècle plus tôt, c’était là des outils redoutables entre des mains expertes. Alors donc, que contenait la clé USB tenue entre les mains de Sin Tzu? Des secrets. Des tas de secrets.

Quel genre de secrets? Le genre incriminant. Les ordres qu’elle avait donnés pour traquer les traitres qui avaient causé le massacre de Kailash. Comment elle avait manipulé Sun Wukong pour pouvoir faire assassiner le reste des survivants. Toutes les manœuvres déployées pour se servir de l’armée chinoise pour prendre le blâme. Une œuvre bien sombre certes mais un travail de pur génie. Un secret dont certaines rumeurs avaient bien circulé mais qui faute de preuves étaient restées marginales. Et voilà que Sin Tzu se dénonçait elle-même. Est-ce que le reste des Last Sons lui ferait confiance par la suite? La question à se poser c’était : qui n’en avait pas, des secrets? Boldarev, entre autres, n’avait aucune leçon à lui faire sur le sujet, au strict minimum. Pour les autres, c’était de peu d’importance. Soit ils comprendraient, soit ils la répudieraient.


« Si on avait vraiment un crime à me reprocher, si on avait une raison de m’en vouloir, outre le fait que je me suis retrouvée à être le pion d’une créature démoniaque, ce serait ce qui a entouré les événements autour de l’opération pour traduire en justice les responsables du massacre de Kailash. Encore une fois, je ne peux pas parler de la chose sans une once de fierté. Si en substance c’était moralement répréhensible…

Parfois, la loi du talion est bien trop forte pour être ignorée. J’ai orchestré personnellement les événements qui ont mené au massacre des traitres. Je les ai poussé dans le coin du mur, je les ai forcé à montrer les crocs, manipulant Sergei Boldarev et le gouvernement chinois pour une vengeance que Korra ne souhaitait pas. Je le sais. Elle me l’avait dit à l’époque. Mais… Parfois, on se donne un mandat qui n’est pas le nôtre.

Je peux affirmer sans mentir que ce que j’ai fait, c’était pour venger une amie. Bien plus que de m’en vouloir pour mon manque de vigilance. Et je le referais sans hésiter. S’il y a bien une chose que mes années de service au sein de la Chine m’ont appris, c’est qu’il existe des gens trop dangereux pour être jugés. Des gens qu’on ne peut garder vivants car ils sont trop dangereux. On peut dénoncer mes actes. On ne peut ignorer les faits.

N’importe quel stratège digne de ce nom sait analyser des variables. Garder les traitres en vie aurait coûté la vie à plusieurs dizaines de soldats et membres réguliers des Last Sons et ce dès la première journée d’incarcération. En un mois, en exaction diverses et variées, les chiffres prouvent hors de tout doute raisonnable que nous aurions atteint les chiffres pour un village de bonne taille. Pouvions-nous sciemment sacrifier les nôtres?

À tous ceux qui n’ont jamais commandé de troupes, je vous dis ceci : aucun criminel ne vaut plus que ceux dont la vie dépend de vos actions. Aucune justice ne vaut le sacrifice des hommes et des femmes que vous devez regarder dans les yeux alors qu’ils se vident de leur sang, une mort inévitable, parce que quelqu’un quelque part a décidé de garder un criminel de guerre en vie. Je ne pouvais simplement pas suivre ces ordres. »


Sin Tzu se rendit compte qu’elle était en train de s’éloigner du sujet principal, à savoir, les événements qui avait mené ultimement à la mort de tous les traitres. Quand elle y repensait… Pauvre Sun Wukong. Mais bon. Ce qui était fait était fait. Comme elle l’avait dit, elle avait fait ce qu’elle avait jugé nécessaire de faire et elle ne le regrettait pas. S’ils désiraient la condamner pour cela, ils ne se gêneraient pas de toute façon. Bien sûr qu’elle s’en voulait : elle aurait potentiellement pu empêcher le massacre de Kailash. Enfin… Rien de moins sûr. En fait, elle savait très bien que rien de ce qu’elle ait fait ou pu faire n’aurait changé quoi que ce soit. Certains événements ne pouvaient faire autrement que d’arriver. Elle avait l’impression, maintenant comme jadis que quelque part, c’était écrit. Encore là, elle ne croyait en rien au destin.

C’était une chose de se rendre compte qu’elle s’éloignait du sujet. C’en était une autre de se recentrer dessus. Il y avait tant à dire, à expliquer… Mais bon. Elle avait un message à passer. Quelque chose à dire. Cette confession débouchait sur quelque chose. Elle savait que plusieurs Last Sons ne comprendraient pas. Ne lui pardonneraient pas. Ne lui feraient plus confiance. Ceci dit, il fallait avoir du courage et ironiquement un grand respect pour pouvoir admettre ainsi de si sombres secrets, garder la tête haute et être prêt à subir le jugement des autres. La plupart des mensonges, la plupart des machinations, toutes ces choses restaient secrètes. À ses yeux, elle n’avait pas traversé toutes ces épreuves pour simplement tourner la page comme si de rien n’était. Certaines vérités qui vous étaient cachées vous apparaissent soudainement de façon très claire, très nette.


« Les traitres. Revenons-en aux traitres. Mon plan s’articulait sur leur arrogance et leur tendance à agir de façon inconsidérée. En manipulant l’information et en manœuvrant de façon à leur laisser croire qu’ils avaient l’avantage, je les ai amenés à faire une série d’erreurs stratégiques et tactiques importantes, me conférant les clés de la victoire. Sun Wukong était le candidat idéal pour m’accompagner dans cette mission.

Jeune, innocent, sans aucune notion politique ou militaire… Tout se serait passé sans heurts s’il n’était pas tombé sur mes hommes en train de maquiller la scène pour faire croire à une évasion de prisonnier et s’il n’avait pas vu mes soldats exécuter les généraux ennemis. Je dois avouer que c’était presque poétique quand j’ai ordonné à mes soldats de me tirer dessus pour le forcer à revenir. Au final, ce jour-là, j’ai vengé Korra.

J’ai également protégé les Last Sons et j’ai donné et à Boldarev et à la Chine ce qu’ils voulaient : un spectacle. Ce n’était pas la fin souhaitée mais… À la fin de la journée, même les soldats ramenés par Sun Wukong étaient morts. Avaries mécaniques, soldats qui succombent à leurs blessures… Quand je fais quelque chose, je ne fais jamais dans la demi-mesure. C’est le meilleur moyen d’échouer à réussir quelque chose, en fait.

Échouer à planifier, c’est planifier d’échouer. Une de mes maximes préférées. Ironiquement, je n’avais pas prévu le facteur Kaidan dans la balance. Je n’avais pas prévu la chaine d’événements qui a suivi. Une faute professionnelle pour un maitre stratège. Une leçon bien apprise et surtout, mémorisée. Il faut savoir une chose cependant. Si en apparence j’ai décidé de quitter les Last Sons sur un coup de tête, il n’en fut rien.

Depuis un moment déjà je voyais clairement l’incompatibilité entre moi servant une entité politique et mon allégeance aux Last Sons. Quand j’ai fait le choix de confronter mes supérieurs, je savais que cela signerait mon arrêt de mort. Mais j’étais prête à le faire la tête haute. En l’honneur des Last Sons. Un dernier acte de bravoure avant la tombée du rideau. Jamais je ne m’étais attendue à ce qu’on vienne me sauver. Jamais. »


Sin Tzu pianote sur un ordinateur et fait apparaitre des images montrant des scènes de dévastation. Son île. Le corps de ses hommes, des fragments de golems… Tout ce qu’elle a perdu en une journée en voulant se rendre digne de l’idéologie des Last Sons. Le mémorial construit ensuite pour honorer ceux tombés au combat. Des vidéos montrant l’arrivée des Last Sons. Plusieurs mois se sont écoulés depuis mais Sin Tzu elle peut presque sentir à nouveau l’odeur de la mort, entendre le bruit de la bataille et les cris de guerre de ses hommes. Pendant un instant, son expression se fait lointaine, distante. Mais elle se force à se concentrer à nouveau sur les images. Elle dans la chambre d’hôpital. Les murs de sa chambre couverts de noms écrits avec son sang et enfin elle qui repart pour son île avec un nouvel objectif en tête, un nouveau but. Déterminée.

Les images changent et montrent ensuite l’effort de reconstruction. Des soldats de toute provenance en Asie portant les couleurs des Last Sons. Sin Tzu qui supervise la formation de nouveaux commandos d’élite asiatiques pour les Last Sons. Les nouveaux bâtiments qui ont remplacé les anciens. Tout laisse à penser à un futur prospère. Pendant plusieurs semaines, en effet, l’île de Sin Tzu avait été interdite d’accès même aux autres Last Sons. Les fruits de ce labeur étaient à présent révélé : une île remise à neuf, plus moderne, plus fonctionnelle, chargée de former la future élite militaire des Last Sons oui mais également une division complète pour les missions de sauvetage à haut risque. Comme quoi la chinoise pouvait faire la paix, la guerre et ce qui se passe entre les deux, si besoin. Le legs de Sin Tzu. Son héritage pour les Last Sons. Son œuvre.


« Un proverbe chinois dit : La fleur s'est fanée mais son parfum demeure. Quel que soit le sort que vous me réservez, ce que j’ai accompli pour vous demeurera. C’est le moins que je puisse faire considérant que vous m’avez sauvé la vie. Vous êtes venu à mon secours au moment où j’avais besoin d’aide et c’est un acte que je n’oublierai jamais. Une dette que je m’efforce encore de payer. Si elle peut être remboursée.

Dans les semaines et les mois qui ont suivi ma sortie du coma puis de ma convalescence, plusieurs rumeurs ont circulé sur mes soudaines disparitions. Je peux maintenant vous dire que ce temps a été mis à profit pour régler un problème de taille, c’est-à-dire, moi. Certains disent que ceux qui ont goûté au pouvoir ont une peur, c’est de le perdre. J’ai accepté volontiers de sacrifier une part de mon pouvoir pour me libérer du démon.

Ce ne fut pas facile. L’expérience fut éprouvante, voire traumatisante. Mais j’ai triomphé. Indirectement, vous m’avez donné votre force. Je vis désormais sur du temps emprunté. Je ne sais pas quand l’échéance va tomber. Ce pourrait être dans les minutes à venir comme ce pourrait être dans plusieurs décennies. Mais je ne regrette rien. Je l’ai déjà dit. Je le répète. Regretter, s’excuser, demander pardon… Non. Tout simplement.

Je ne prétends pas que feu mon père était un homme sage ou un homme bon. Mais c’était quand même mon père, un homme que j’admirais et que j’admire encore et c’est lui qui un jour m’a dit ceci : Si tu avances, tu meurs ! Si tu recules, tu meurs ! Alors, pourquoi reculer ? Le regret, les excuses, le pardon… Toutes ces choses, disait-il, c’est reculer, revenir sur des choses qui se sont produites alors qu’il faut foncer.

On me traitera de traditionnaliste, ce qui n’est pas tout à fait faux. Mais pour la chinoise que je suis, la famille est importante. Suprêmement importante même. C’est d’ailleurs ce qui m’amène à boucler cette boucle, à en arriver là où je le voulais. Je vous ai avoué toute la vérité. Révélé des détails que je vous ai caché. Fait preuve de transparence. Tout cela dans un but. La réalisation d’un constat peut-être, hélas un peu trop tardif. »


Pour la première fois depuis le début de la vidéo, Sin Tzu sourit. Un sourire fatigué mais un sourire quand même. Elle se lève, invite le Capitaine Shen, toujours en train de filmer, à la suivre. Le duo se dirige vers un second bâtiment, beaucoup plus haut et commence une lente ascension durant laquelle personne ne parle. Ceux qui visionneront par la suite n’auront qu’à sélectionner l’avance rapide s’ils sont allergiques aux moments solennels. Sin Tzu le fait car pour elle c’est important. Ses comptes, elle les a réglés. Tout ce qui se passe, tout se joue en ce moment est de sa propre initiative. Elle doit le faire. Elle peut le faire et surtout, elle veut le faire. Elle continue de monter les marches et finalement, elle arrive au sommet de cette espèce de tour d’observation. Elle s’approche ensuite d’une plateforme d’observation…

Et en contrebas, on peut voir toutes ses troupes. Ses nouveaux golems, les soldats qu’elle a entrainé, tous sont rassemblés, attendant manifestement un ordre. Ordre bref donné par Sin Tzu et les troupes se déploient pour faire un énorme hànzì, cette forme d’écriture née sous la dynastie Han. Pour celui qui sait les lire, on se rend vite compte qu’il ne fait pas partie du vocabulaire traditionnel et plus encore que c’est une invention de Sin Tzu. Sa signification? Last Sons. Le symbolisme derrière toute cette démonstration est clairement décelable. On peut ne pas aimer l’initiative mais on doit au minimum saluer l’originalité de la chose. Enfin, originalité partielle : ce ne serait pas la première fois que des troupes se déploient de la sorte pour véhiculer une idée, un message. Sin Tzu se tourne vers la dernière fois pour un ultime message pour terminer l’enregistrement.


« Je le répète. Il m’aura fallu du temps pour le réaliser mais les Last Sons sont plus qu’un groupe. Vous êtes une famille. Une famille que je me suis probablement aliéné. Ceci dit, je ne serai jamais moins que Sin Tzu. Si vous voulez encore de moi, je peux être plus. Malgré mes erreurs passées, je suis fière d’être une Last Sons et continuerai de l’être jusqu’à mon dernier souffle ou qu’on me répudie. Wànsuì zuìhòu er zi! Longue vie aux Last Sons! »

FIN DE TRANSMISSION

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