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Rencontre et retrouvaille (PV : Azazel)

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Rencontre et retrouvaille (PV : Azazel) Empty Rencontre et retrouvaille (PV : Azazel)

Message  Erl Linden Dim 8 Mar 2015 - 17:49




Le soleil se lève sur New-York. Son éclat est pâle presque timide, la pluie continu de tomber calmement entre les flêches des immeubles et je relis le papier que Nero m'a donné. La tour est facile à trouvé mais il n'y a pas le nom de celui que je dois rencontrer juste un numéro d'étage et de bureau il m'a dit clairement que si je montrais ce papier à la standardiste elle me donnerais la marche à suivre. Je reste debout devant la fenêtre de ma chambre d'hotel payée d'avance et j'attrape une cigarette avec mon briquet gravé. Les fumées grises m'enveloppe rapidement alors que je regarde l'eau ruisselé sur les toits, j'ai l'impression de commencé une nouvelle vie tel un nouveau né qui se souviendrait d'une vie antérieure c'est une sensation assez bizarre mais je n'arrive pas à détacher cette pensée de mon esprit. A chaque fois que ma vie est calme et sans danger un homme arrive pour la remettre sur des rails que je m'étais promis de ne plus emprunté. Apparemment je ne suis pas destiné à une vie rangée digne d'un grabataire digne de ce nom. Je jette le mégot par la fenêtre ouverte et me prépare à partir pour la tour Eisenhardt quelques minutes plus tard je suis la ruelle ou donne l'entrée de l'hôtel.

Il est presque dix heures du matin mais la ville n'est pas animée, je hèle un taxi et l'exhorte de me déposer à la gare principale situé à quelques dizaines de minutes de mon arrivée. La voiture s'ébranle et me dépose une petite demi-heure plus tard. New-York sort enfin de sa léthargie et je dois presque éviter qu'on me rentre dedans lorsque je marche tranquillement vers mon objectif. La tour n'est pas la plus haute de la ville mais elle inspire un certain respect. Un doux mélange d'architecture contemporaine et des années cinquante que j'apprécie beaucoup sans m'attarder d'avantage sur la beauté architecturale du bâtiment je passe le tourniquet et me retrouve dans un hall très bien éclairé et plutôt dépouillé dans lequel se trouve un large bureau circulaire en son centre. Je m'approche tranquillement en saluant l'hôtesse d’accueil d'un signe de tête et lui donne le papier soigneusement plié que m'a donné Yitzhak. La jeune femme me regarde par dessus ses lunettes cerclées de rouge et saisit son téléphone pour appeler le détenteur du bureau sans aucun doute. Je n'entend pas ce que son interlocuteur lui dit mais au bout d'un petit moment elle finit par raccroché et me regarde cette fois droit dans les yeux.

« Veuillez me donner tout arme que vous avez sur vous il va vous recevoir. »

Sans ouvrir la bouche je dépose mon 9mm sur la plaquette en bois contreplaqué et mon couteau avant de contourné l'office et de prendre l’ascenseur. Petite musique d'ambiance à l'intérieur comme autrefois et j'appuie sur le bouton de l'étage et me laisse porter par le mouvement mécanique. Le bureau est au bout du couloir et je frappe sans hésitation contre la porte. Une seconde s'écoule puis une deuxième, par habitude je regarde par dessus mon épaule pour vérifier que je ne suis pas suivit lorsque j'entends une voix qui me dit d'entrer. Ma mémoire travaille rapidement mais je n'arrive pas à remettre ce timbre avec un visage peu importe. Je presse la poignée et fait coulisser le battant principal.

Dès que je regarde mon hôte la mémoire me revient comme le pavé dans la face d'un flic en 1968. Contrairement à moi il n'a pas changé, le même teint rouge sombre, le même regard chargé de mystère et de mystique, la même attitude posé et réfléchie. Moi au contraire j'ai moins bien vieillis et je ne sais même pas si il me remettra. Mon visage désormais barré d'une horrible cicatrice gâche mon profil autrefois lisse et sans particularité, mes cheveux coupé en brosse sont nettement différent de ma queue de cheval soignée et mes favoris fournis d'il y a deux siècle cependant je ne peux laisser une vague de joie me remplir lorsque je croise son regard. Je souris comme un gosse ayant retrouvé son père même si mes lèvres ont du mal à se fendre du coté droit à cause des mes muscles abîmer. Je reste debout devant le bureau et secoue légèrement la tête.

« Je suis rarement surpris Azazel mais je te prie de croire que tu es la dernière personne que je m'attendais à voir ici. Ca doit faire quoi ? 200 ans ? Tu n'as pas pris une seule ride tu pourrais me donner ton secret. »


Je suis désormais totalement détendu, mon ton est fraternelle et presque enjoué mais peut être que je vends la peau de l'ours avant de l'avoir tué ça se trouve il ne m'a même pas reconnu.
Erl Linden
Erl Linden

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