Manga vs Animation (Sun Wukong)

Un simple gars qui se promenait dans la rue tout bonnement. Il s'est retourné un instant et a aperçu la jeune femme, téléphone à l'oreille. Emballée par sa conversation bruyante, violente entre son conjoint et elle-même, elle ne voyait pas outre cette conversation. Il s'est retourné parce que le ton dans sa voix lui a empoigné le coeur à deux mains pour le serrer. Le visage de la femme s'était crispé, elle a ralenti la cadence de sa marche pour faire accélérer l'accumulation salée dans ses yeux. Perles après perles, elle en devenait aveugle. Aveugle et sourde, démunie de tout sens à en devenir dangereux. Les pas, les uns après les autres devenaient de plus en plus hésitants, mais pourtant s'enfonçaient de plus en plus dans les profondeurs du danger, vers la mortalité. Un klaxon s'est enfoncé pour signaler l'impossibilité d'éviter le pire, une main pour ralentir jusqu'à l'arrêt total le véhicule lourd. J'ai tourné ma tête vers la jeune femme derrière moi, complètement abasourdie parce que je venais de lui sauver la vie. Suite à ce réveil brutal, elle a échappé son téléphone qui s'est brisé en morceaux à ses pieds. À cause du crissement des pneus, à cause du moteur défoncé, du cri d'un observateur attentif, tous se sont rués en cercle autour de la scène. Elle allait bien. Je sortis de force le chauffeur de son camion, inconscient par ma manoeuvre brusque. Ils ont appelé les secours et en même temps, un gars m'a approché pour me parler de ce qui venait de se passer.

Comment avais-je été en mesure de freiner le camion aussi rapidement? Comment ai-je pu me rendre sur les lieux aussi rapidement? Je ne veux pas qu'il croit que je suis un miracle descendu du ciel, je voulais juste qu'il sache qu'il y a toujours quelqu'un qui veille sur nous. Ça l'a touché et puis, il a été curieux de savoir d'où je venais. J'ai haussé les épaules en répondant: " Qui sait?"J'ai souri, il a souri, mais au fond de lui c'était insuffisant comme réponse. Comment répondre à une question alors que je ne connais pas la réponse moi-même? Peut-être que je viens d'ici au final, mais que je suis juste un peu spécial? Il a écrit une adresse sur un bout de papier. Il m'avait parlé de son groupe dans le genre de superhéros. Pourquoi pas? J'espère seulement qu'ils ont une quantité importante de nourriture dans leurs réserves parce que j'ai une de ces faims!

Je me suis rendu à l'adresse où un autre type en camion m'attendait. La conversation fut brève, mais elle commençait de manière alléchante : "Guimauve?" Le gars m'a regardé d'un drôle d'air, mais j'ai haussé les épaules. Ça ne sert à rien de m'étendre là-dessus de toutes manières. Ma réponse fut positive et la nouvelle a vite circulé vers les membres du groupe. Je me rendis donc à une base où il me serait possible de me rendre en cas de besoin. C'était... grand vu de l'extérieur! Moi qui ai toujours vécu dans un temple, ça fera grandement changement! Habillé d'une camisole blanche, d'un jean noir et de chaussures sport, je transportais mon sac sur mon épaule droite tenu à une main. Les portes s'ouvrirent toutes seules avant même que j'aie touché à quoi que ce soit. Je m'arrêtais soudainement, reculais pour les voir se refermer, faire quelques pas pour les voir s'ouvrir à nouveau et ainsi de suite jusqu'à ce que Guimauve tousse de la gorge et me fasse signe d'entrer. Sourire complètement naïf j'entrais dans le hall où une jeune femme m'attendait, un brin... surexcitée? Nerveuse? Je n'arrivais pas à déterminer ce qu'elle dégageait. Chose certaine, je répondis à son accueil chaleureux de mon plus beau sourire.


La dénommée Korra me proposa de me faire visiter les lieux. Pourquoi pas? J'ai toujours eu un sens de l'orientation plutôt médiocre alors une guide ne me ferait guère de tort! Je ris un peu avant de lui répondre:


Si j'ai une chose à dire sur cette première impression, c'est que le bleu lui va à ravir!

Korra était une femme respectueuse et engagée. Elle se montrait assise sur ses coutumes : chose que je trouvais bien honorable. De nos jours, il était rare de voir ce genre de choses. Je l'imitais en hochant la tête et en souriant comme on m'avait montré en Chine. Grâce à sa façon d'agir, je me sentais beaucoup moins comme un étranger, perdu, complètement désorienté de cette civilisation différente de celle en montagnes. Elle m'entraîna dans des couloirs des plus simples, mais tapissés de miroirs. Comment résister? Je m'arrêtais un instant pour me regarder, m'avancer, ébahi par cette glace. J'allais même jusqu'à poser la paume de ma main. Ce n'était pas froid! Je cognais comme on cogne dans une porte et ça sonnait presque pareil! Woah! Je me reculais et sentis qu'on m'observait: Korra attendait que je la suive. Je toussais, chose typique qu'on fait pour péter cette bulle de folie passagère, et recommençais à la suivre dans les couloirs du quartier général.

Quelques pas plus tard, nous arrivions dans un endroit où le danger, la violence en était reflétée: des armes, de la surveillance accrue et des regards menaçant le vide. Figés comme dans la pierre, ces statues militaires n'en avaient qu'à faire de nous. Et pourtant, elles devraient essayer d'avoir une bonne relation avec nous puisque nous allions travailler ensemble un jour ou l'autre... Je m'arrêtais devant un des soldats et fis passer ma main devant son visage pour le faire réagir: rien. Mais quel professionnalisme! Puis, vinrent les grimaces en tout genre. La voix de Korra me coupa sec dans ma manoeuvre et me força à me retourner face à elle pour l'écouter. Base d'opérations? Missions? Vaisseaux? Toit qui s'ouvre? Chef? Chef! Je me retournais vers celui-ci. Se sentant observé et me voyant le saluer bêtement, il secoua la tête et reprit son travail. Eh bien, quel caractère!


La visite se poursuivit pour qu'on s'arrête devant un mur de métal où à son centre, une ligne creusée verticale me faisait penser à une porte sans poignée. Je la vis appuyer sur un bouton: une lumière s'alluma. C'était une sorte de flèche. Je fronçais les sourcils et tentais de comprendre ce qu'elle venait de faire. Elle continua ses explications en me disant qu'elle allait me montrer quelque chose d'incroyable. J'étais excité comme un gamin à noël. Je sautillais presque sur place, changeant mon transfert de poids d'une jambe à l'autre. Après l'explication, je fus un peu déçu. Bien que je ne connaissais pas cette machine du tout, la véritable conclusion fut celle-ci:


Nous entrions ensuite dans la dite ascenseur qui venait de s'ouvrir. Je regardais tout autour de moi pour encore une fois, tenter de saisir la logique de sa fabrication. Mes yeux se rivèrent sur le tableau et ses nombreux numéros. Le trois était appuyé. J'appuyais sur le deux, le quatre, le cinq et ainsi de suite. Ça fait de la lumière! Et si j'appuyais à nouveau? Rien, ça restait allumé, dommage. Les portes s'ouvrirent, mais Korra resta à l'intérieur. Oups. L'air tout bête, totalement enfantin, je restais tranquille dans le fond de l'ascenseur. Nous faisions notre entrée au troisième niveau et les explications se poursuivirent. C'était complet comme étage, mais ça manquait de fenêtres... Elle faisait allusion à un type top secret et un homme au chat blanc. Hein?


Elle m'expliqua le reste de ce que j'avais besoin de savoir. J'eus un frisson d'excitation quand elle me parlait de la salle d'entraînement. J'avais hâte de voir comment les humains pouvaient s'entraîner à l'intérieur. Et cette salle de simulation m'a l'air toute aussi intéressante que l'autre. Je fis un sourire rassurant à Korra:


Elle s'arrêta devant une pièce: une chambre. C'était la mienne? C'était... grand! J'entrais craintivement tout en déposant mon sac au pied de mon lit pour regarder tout autour. Moi qui étais toujours habitué au retrait et aux espaces minuscules. Il faudra que je m'y fasse... Korra parlait du fait qu'on devrait se connaître un peu mieux avant l'entrée en mission: j'étais totalement d'accord! Et cette mine et son ton de voix, pourquoi baissent-ils d'un coup? Je souris à nouveau et lui dis de ne pas s'en faire:


C'est déjà bien drôle de constater la différence au niveau de langue entre nous deux. Autant je suis bien familier avec elle, qu'elle me vouvoie comme on vouvoie un pépé... C'est marrant!

Et je l'entraînais à la cuisine. Même si elle n'avait pas faim, elle aura peut-être envie de parler là-bas pendant que je cuisine quelque chose!


Et voilà, le mec le plus pourri de l'univers qui tente de faire la conversation. C'était plutôt raté comme tentative, mais je pourrais toujours mettre ça sur la faute de « je suis en train de fouiller le réfrigérateur donc j'ai pas la tête à ça ». Mais non, ce serait fuir sa maladresse et je ne suis pas du genre à fuir. Je me retournais et lui fis un sourire nerveux en posant des ingrédients sur la table:

Une machine à aller plus vite comme les vaisseaux pour se rendre plus rapidement à la salle d'entraînement. Je me grattais le derrière de la tête. Je crois avoir dit une connerie qui fallait pas... Mais reste que je trouve tout de même cette façon de faire paresseuse. Je veux dire, se rendre à la salle à pied peut servir d'échauffement et permettre à la personne de commencer son entraînement plus rapidement. Cependant, il est vrai que pour se rendre au dernier étage, ce n'est pas une mauvaise idée que d'utiliser la machine. Je riais nerveusement. Devais-je m'excuser? Enfin, je ne pensais pas qu'un point de vue aussi banal aie pu ruiner une future amitié aussi facilement. Je me contente d'avoir l'air aussi bête que possible, peut-être que ça passera mieux...

Puis, elle me parle d'un film incroyable. Je me retiens de réagir, de répondre, de parler tout court parce que je ne sais même pas ce que c'est qu'un film... J'ai peut-être marché dans les rues de plusieurs villes, rencontré plusieurs personnes, mais j'avais qu'un seul but en tête : rencontrer des maîtres en arts martiaux qui pourraient m'apprendre. Je ne me suis pas arrêté au reste, j'ai continué sans regarder derrière moi, sans me poser des questions concernant les engins qui klaxonnent ou encore comment un néon fonctionne. Je m'étais contenté d'hausser les épaules et d'avoir l'air normal parce que je pense que c'est ce que je fais le mieux... Encore ici, je me contentais de sourire et d'hocher la tête. Fais le beau et tais-toi... Je me dis que ça arrive trop souvent, mais c'est dans ma nature. Si je veux découvrir quelque chose, je le ferai moi-même.

Venaient après la visite des quartiers les préférences culinaires. Elle ne mangeait pas de viande, mange très peu, mais n'est pas difficile pour le reste. Je me stoppais sèchement dans mon élan qui dirigeait la viande sur la table pour la remettre à sa place. Alors alors... pensons à autre chose... Je rangeais deux autres ingrédients et en sortis d'autres. Voilà, je pense que ça fera l'affaire... Je refermais le réfrigérateur, posais les mains sur mes hanches l'air vainqueur et me retournais pour lui faire face et lui répondre poliment. Son « J'aime » était axé d'avantage sur les gens qui l'avaient marquée que sur des aspects généraux. C'est bien. Ça prouvait que c'était une fille qui tenait énormément à son entourage. Étant solitaire depuis mon arrivée sur Terre, je ne partageais pas ces mêmes points qu'elle. Après une pause de réflexion classique, je répondis tout souriant et presque en riant :


Ah... la communication! C'était un désastre à mon arrivée ici! Bien que je n'arrivais pas à me faire comprendre ni à comprendre ce qu'on me disait, il faut dire que l'alarme reflétée dans mon regard a fait savoir au gars qui m'a trouvé que j'étais arrivé de nulle part... Avec du temps et de la patience, j'ai pu parler à ma guise le mandarin. Puis, en traversant les pays à la marche, je me suis débrouillé pour communiquer. Encore là, je me dis qu'en ayant intégré ce groupe, il faudra que j'apprenne une langue médiatrice... c'est l'anglais n'est-ce pas? Et cette conversation, même si vite comme ça ça n'en a pas l'air, elle se faisait en mandarin depuis le début...

Korra parlait ensuite de la couleur qu'elle portait, la couleur de son village. J'eus un léger sourire en coin avant de me retourner pour sortir une planche à découper et un couteau de chef pour commencer la cuisine. Ainsi donc, je n'étais pas le seul étranger dans cette baraque. Tant mieux, ça me fera encore moins bizarre! Déjà si j'étais capable d'identifier un visage familier ici, je me sentirais un peu plus comme chez moi...


À bien y penser, je n'arrivais pas à identifier les traits de Korra avec un peuple que j'avais déjà croisé. Et cette question me traversa l'esprit. Pourquoi pas?

C'est entre la préparation de deux légumes que je remarquais que Korra était silencieuse. À peine avais-je détourné les yeux vers elle que ses doigts délicats vinrent toucher le haut de ma camisole pour y poser un cube noir. Elle n'avait vraiment pas l'air à l'aise de faire un tel geste, alors pourquoi l'avait-elle fait? Par nécessité? Si j'avais besoin d'une telle technologie, j'en aurais pris possession bientôt. Elle m'expliquait qu'il s'agissait d'un traducteur relié à l'âme. Wouah! Génial comme machin! En tout cas, je l'adopte beaucoup plus que l'ascenseur! Je lui souris en retour, lâchant le couteau entre ma main pour le tâter. C'était aussi dur qu'un comptoir, sinon il n'y avait rien en particulier. La dernière partie de ce qu'elle venait de dire me fit sourire un peu plus:


Elle m'expliquait ensuite d'où elle venait. Je ne savais pas vraiment c'était où exactement, mais je me dis que si je m'attardais à une carte, je saurai repérer où c'était. Montagnes près de l'Himalaya, hein? C'est mignon comme nom! Je continuais à découper les légumes tout en portant attention à ce qu'elle disait. Mon sourire, je n'arrivais pas à le perdre. J'étais content de constater que j'avais une nouvelle amie. Du moins, c'est comme cela que je la considère. Korra continuait en me disant ne pas savoir le nombre de langues avec lesquelles elle était capable de communiquer. Je trouvais cela impressionnant, très impressionnant même! Même si elle a vécu en montagnes, elle connaissait tellement de choses sur le monde alors que moi, ma vie se résumait aux arts martiaux et à la nourriture.

C'était enrichissant ce que j'apprenais de Korra, mais cette fois c'était moi qui devais en révéler sur moi. D'où je venais? Où avais-je appris les arts martiaux? Saurais-je être capable d'être aussi précis qu'elle quant aux destinations exactes? Je me sentais un peu mal à l'aise sur le sujet étant donné que je n'en savais pas beaucoup moi-même. Voyons voir... que m'avaient dit mes maîtres sur mon emplacement? Je mis les légumes dans un récipient avant de répondre toujours d'une humeur aussi joviale:


Aller, trouve une bonne réponse à lui dire mon vieux! Tu ne peux pas lui dire directement que t'en sais rien ce serait trop... simple et triste! Elle a l'air d'avoir tant d'attente sur le sujet. Je lui dis donc suivi d'un clin d'oeil:


Pas si mal comme réponse, c'est même presque poétique! C'était loin d'être le but, mais c'était plus joli qu'un "je ne sais pas".  Je ne suis pas si mal en débrouillardise, du moins, pour une chose qui ne nécessite pas ma survie sur cette planète. Korra continua en parlant d'un dossier, puis d'un esprit, puis d'un coeur pur. Je n'avais pas tout saisi, alors il faudra être plus précise ou enligner cette conversation dans un sens que je puisse être en mesure de bien comprendre.


Et la cuisson peut enfin commencer!

Korra m'expliqua de quoi il s'agissait lorsqu'elle m'avait défini comme un « coeur pur ». C'était flatteur, mais gênant à la fois. Elle avait raison. Je n'avais jamais fait de choix qui aurait fait en sorte que j'aurais une infime partie de moi qui soit sombre. J'ai toujours agi pour le bien. J'ai sauvé des vies, mais malgré cela, je m'attristais de constater celles que je n'ai pas pu sauver. «On ne peut pas sauver tout le monde» qu'ils disaient. Je soupirais, mais ne laissais pas mon sourire disparaître. Une des phrases qu'elle venait de dire me fit sourire : j'avais envie de dire une connerie. Mes yeux pétillaient d'amusement et mon sourire en disait long sur ce que j'allais dire:


Tout pour la rendre encore plus mal à l'aise! D'abord je mimais un air surpris, puis j'éclatais de rire comme un gamin en raflant la poignée de la poêle et de la faire voler dans les airs. Ouf, il en manquait de peu! Puis vint le sujet sérieux. Elle avait tué un chien pour abréger ses souffrances. Elle l'a fait pour son bien. Je pense que si le chien voulait cela, ce n'est pas méchant en soi. Mais alors là, la question à se poser est: « Comment demander le consentement à une chien? » Elle continua en disant qu'il ne s'agissait pas de l'acte en soi, mais des conséquences psychologiques. Elle s'était sentie mal d'avoir tué un chien même si c'était pour son bien. Elle supposait que je n'avais aucun regret face aux choix que je faisais. Hélas, elle n'avait pas vraiment raison sur ce point:


Les légumes et les fruits pétillaient dans la poêle. De temps à autre, je la secouais pour mélanger le tout et permettre à tous mes ingrédients de cuire également. Une main sur le manche, l'autre sur le cube nouvellement installé à ma camisole, je souriais à moi-même. L'odeur des légumes dorés me donnait encore plus faim! Je me demandais si c'était psychologique que d'avoir d'avantage faim lorsqu'on sent les odeurs de nourriture dans l'air. Après quelques minutes à mélanger ma cuisson, je sortis une cuillère pour goûter. Nah, ça manquait un peu de... ça et de ça! Je mélangeais à nouveau et goûtais. Voilà! J'éteignis le feu, sortis deux assiettes, mis un peu de mon mélange de légumes et de fruits au centre d'une assiette et je lui tendis en souriant. J'espérais qu'elle apprécie. Je vais vous avouer qu'à ce moment-là, j'étais nerveux. Mains derrière le dos, je me balançais comme un gamin qui faisait un exposé devant toute la classe.


Je fis un rire nerveux en attendant de voir sa réaction. Je voulais que ça lui plaise comme ça me plaisait aussi. Elle me demandait ensuite si j'avais des gens qui me tenaient à coeur. Des amis? Je réfléchis. De la famille? Encore moins, je ne savais même pas d'où je venais! Je mâchais ma nourriture avant de parler. C'était une question de politesse et ça allait me permettre de réfléchir à ce que j'allais lui répondre. Malgré toute la bonté que j'étais capable de dégager, je n'étais pas un gars populaire mais je m'y étais fait à cette solitude...


Je ne voyais pas ça d'un angle triste. Je m'y suis fait en me disant que ma famille, c'est la Terre. L'humanité a su m'accepter comme un des leurs et j'en suis très reconnaissant. Je pris quelques bouchées, avalais et demandais à mon tour: