Et le costume Hellion dans tout ça ?

**Stepford Cuckoos** Lun 21 Jan 2019 - 9:57

En décembre 2015, Emma Frost avait rencontré Valerie Hopkins ainsi, lorsqu’on avait voulu reprendre contact avec les Vengeurs malgré l’échec de notre "cadeau" consistant à leur livrer Victor Creed, c’était vers celle-ci qu’on comptait se tourner. La forme d’héritage qu’on percevait dans cette action, malgré ses objectifs différents, participait à nous motiver tout comme la curiosité liée à des rumeurs concernant la canadienne ; celles qu’elle pourrait quitter l’énorme machine médiatique sponsorisée par le Gouvernement qu’est l’Initiative pour rejoindre l’association locale médiatisée et sponsorisée par Starbucks qu’est la Young Force. Les Hellions étant aussi sponsorisés par une corporation et médiatisés même si moins utilisés pour les produits dérivés, il n’y avait aucune critique à cette considération mais plutôt l’envisagement d’une possibilité : si les rumeurs s’avéraient vraies, Mlle Hopkins pourrait permettre de prendre contact avec son nouveau groupe sans avoir à consommer les produits de celui-ci. Si les rumeurs s’avéraient fausses, Electra était une membre d’importance parmi les Vengeurs en plus des intérêts suscités. En somme, quelque soit ses choix à venir, notre intérêt restait identique. Stratégiquement parlant, il était cependant préférable de ne pas se limiter à un unique contact, d’autant plus s’il risquait de changer de camp. Erica Penn trouvait que notre groupe manquait de scientifiques et la pertinence de cette remarque avait contribué au choix de notre second interlocuteur : Janet Van Dyne. Surdouée généreuse et ouverte, Mlle Van Dyne saurait sans doute mettre de côté ses préjugés pour les Hellions le temps qu’on en infirme certains et en confirme d’autres tandis que ses compétences en physique, biologie, biochimie et intelligence artificielle peuvent apporter à l’Académie si elle accepte d’y transmettre son savoir. Restait à la rencontrer et, là où Mlle Hopkins avait préféré le gymnase des Vengeurs pour être dans son élément, le terrain neutre choisit avait convenu à la Guêpe.

Pour ne pas dire qu’elle avait eu plus de facilité à accepter la proposition du lieu de rencontre qu’on n’en avait eu à le décider. Phoebe avait suggéré le Bernardin, ancien restaurant parisien rouvert à New York City en 1986, ne voyant pas pourquoi on devrait rechercher plus loin qu’un restaurant considéré comme le meilleur de New York par le guide gastronomique Zagat de 2018, le second meilleur du monde dans le classement La Liste en 2017 et annuellement évalué quatre étoiles, soit la plus haute évaluation possible, par le New York Times ; le tout pour seulement $160 par personne. Mindee avait hasardé que la spécialité poissons et fruits de mer était un pari risqué, par ignorance des goûts de notre invitée, et que l’Eleven Madison Park avec sa cuisine contemporaine américaine était sans doute plus approprié, élu meilleur restaurant du monde en 2017 par le magazine Restaurants même s’il n’était que trois étoiles au New York Times et que douzième selon Zagat 2018 ; $315 restant raisonnable, même pour quatre. Céleste s’était arrêtée sur le 21 Club en se disant que le fait que tous les présidents américains depuis Franklin D. Roosevelt aient diné là-bas, sauf George W. Bush mais ce n’était pas une grosse perte, plairait à l’égo de Phoebe et que l’utilisation du lieu dans le James Bond Les diamants sont éternels plairait à l’humour de Mindee ; après, il n’était qu’à $95 par personne. Comme on l’emmerdait avec l’histoire de risque face aux goûts, Phoebe avait souligné celui face au dress code interdisant les jeans, notre invitée voulant peut-être en porter. Mindee avait noté que la cuisine traditionnelle américaine du 21 n’était pas assez bien évaluée par Zagat pour être dans les 50 meilleurs restaurants de New York, n’ayant que 4.3/5 là où les autres étaient à 4.9 et 4.6, ou avoir des étoiles par le New York Times. Céleste ne sut même pas pourquoi elle avait proposé un truc. Phoebe non plus. Mindee savait mais cela lui importait moins que le fait que ce soit son idée qui était retenue. Céleste avait donc espéré que Janet Van Dyne était une grosse mangeuse, histoire que le menu dégustation soit insuffisant à son appétit et donc que l’idée de Mindee en soit une mauvaise.

On sort l’une après l’autre du Uber nous ayant menées de l’aéroport jusqu’au Metropolitan Life North Building, posant tour à tour un talon de nos bottes à cuissarde puis l’autre sur le trottoir avant de regarder la devanture du gratte-ciel de style Art déco. L’entrée de l’Eleven Madison Park est une porte tourniquet encadrée de marbre avec deux colonnes pour les séparer de fenêtres, le tout encadré dans une arche d’une demi-douzaine de mètres parcourue de vitres carrées à la structure de bois. Evidemment, au-dessus de la porte et devant le cadrillage se tient une plaque grise énonçant "Eleven Madison Park" en capitales stylisées et le grossier panneau, quoi qu’assez discret, ruine la prestance de cette devanture. Heureusement que nous savons l’intérieur plus qualitatif. Murs de tapisserie beige et de lambris blancs raccordant au plafond, mobilier de bois dont des sièges confortables de brun et de noir, nappes et argenterie blanches, larges fenêtres couvertes de voilages et éclairages pour les accompagner, un unique tableau aux tons bleus et sombres… la superbe salle à manger est inondée de lumière, ses 10 mètres de hauteur sous plafond et sa vue sur le parc historique de Madison Square en faisant le cadre parfait pour apprécier la somptueuse cuisine contemporaine du Chef iconique triplement étoilé Daniel Humm. Une fois ôtées de nos trench-coats, on est parfaitement dans le ton avec nos robes courtes noires dont des parties de mousseline transparente laissaient voir le clair de nos épaules, le haut nos bras, l’intérieur de nos coudes et une partie de nos flancs tout en nous couvrant de la gorge jusqu’aux cuisses, la jupe laissant paraitre une bande de collant tout aussi noir avant que celui-ci ne disparaisse sous nos bottes, ainsi que jusqu’aux poignets, les manches reprenant la forme de brassards et couvrant les avant-bras. Minaudière en main droite, on passe notre gauche dans notre chevelure lisse afin que les mèches du côté gauche rejoignent celles du côté droit, glissant sur ce dernier jusqu’à la mâchoire tout en dégageant le premier jusqu’à la tempe. Maquillées au naturel comme d’ordinaire et ayant déjà corrigé à l’aéroport les détails esthétiques malmenés par le voyage en avion, il n’est donc pas d’autre étape avant qu’on en arrive à notre place réservée et à l’attente permise par la demi-heure d’avance qui nous séparent de notre rendez-vous ; étant impensable que l’on soit en retard, on a préféré attendre quelques dizaines de minutes pour parer aux aléas des transports. La table pour quatre est ronde, impliquant que notre invitée n’ait pas une rangée de Cuckoo devant elle mais l’une de nous à sa droite, l’autre à sa gauche et la troisième en face. Toutes trois, on se lève à l’arrivée de Janet Van Dyne afin de l’accueillir d’un sourire cordial.

« Mlle Van Dyne, dit-on en chœur. On vous remercie encore d’avoir accepté cette invitation. »

Lui laissant le soin de s’installer, on ne se rassoit qu’après qu’elle l’ait fait et attend qu’elle se soit mise à l’aise pour reprendre. Pour notre part, nos doigts s’en viennent se croiser puis nos mains se poser tranches contre le rebord de la table en un mouvement identique.

« Nos organisations ont déjà quelques antécédents entre elles, poursuit-on à trois avant de marquer une pause.

- L’effraction nocturne de Mlle Braddock sur le site de l’Académie, énonce celle de gauche, un peu plus fort.

- Les problèmes de coopération de Mlle Mayers, évoque celle de droite, un peu moins fort.

- Notre échec à vous livrer Victor Creed, rappelle celle du centre, un peu plus sèche.

- Malgré cela, reprend-t-on à trois, on espère parvenir à coopérer, afin d’assurer une meilleure sécurité et de montrer un meilleur exemple pour les citoyens de ce pays. »

Marquant une nouvelle pause, on évalue toutes trois le degré de perturbation que notre mutation induit chez notre interlocutrice, observant les signes qu’elle manifeste physiquement comme des émotions qu’elle laisse filtrer psychiquement. Il n’est ni dans notre volonté ni dans notre intérêt de mettre Mlle Van Dyne mal à l’aise. Cependant, il est dans notre volonté et dans notre intérêt de manifester notre attention à son sentiment et son bien-être. Il est impossible d’anticiper le degré d’aisance de gens de notre milieu avec la vallée dérangeante que notre particularité physique entraine. Cependant, il est possible de le demander.

« Si notre comportement vous pose problème, dites-le nous, déclare celle du centre.

- On ne veut pas vous indisposer, assure celle de droite.

- Et on ne le prendra pas mal, affirme celle de gauche.

- A vous de voir. »

**Janet Van Dyne** Mar 29 Jan 2019 - 0:31

Un élément est sûr dans notre monde, un élément aussi instable que les énergies atomiques ou nucléaires qui ont conçu notre monde dans les temps modernes : C’est bien les nombres infinies de rencontrer des choses improbables. Je me suis toujours inscrite dans une étape différente de l’héroïsme moderne, surtout parce que mon cheminement est réellement différent des autres. J’ai peut-être été l’étudiante d’Hank Pym, mais j’ai surtout été sa femme pendant une grande partie de sa vie. Je me suis longtemps permis à travailler de créer mon propre rôle dans les Vengeurs ou dans le SHIELD. Ma place a souvent été dans les rôles secondaires du Captain America ou de Thor dans les médias. Ils ont des rôles assez importants dans l’idéal des sociétés occidentalisées, pour devenir des figures aussi considérables qu’immatures. L’erreur est surtout que plusieurs grandes revues de potins ou des médias qui ont préféré longtemps de rendre tout ce qui était visible dans nos vies personnelles que nos actions réelles. Pour une soirée bien arrosée avec Valerie Hopkins, on en parle pendant environ sept jours, alors que pour mes expériences sur la micro-nanotechnologie que je tente d’élaborer depuis plusieurs années, cela rentre dans les faits oubliables.

Donc, je pars souvent dans l’idée d’être une vengeresse plutôt oubliable comme mes merveilleuses découvertes scientifiques. Avec le temps, je me suis faite à l’idée de ne plus pousser vers cette reconnaissance. Je suis heureuse de travailler avec mes propres objectifs au lieu de devenir une mission des Vengeurs. Depuis le temps, mes missions sont donc faites dans la discrétion : J’aide des mutants en difficulté, j’affronte des petites escouades de l’HYDRA ou encore je tente d’arrêter les criminels mineurs des rues, tout en tentant de leur laisser une petite chance à se retrouver. Mon rôle est différent et c’est souvent de cette manière que je remarque souvent les différences entre les Vengeurs et un groupe comme la Young Force. Sa recherche de liberté leur a permit de se trouver une identité assez nouvelle pour approcher de nombreux jeunes. D’autres groupes nous ressemblent un peu plus : L’Alliance des Champions, les Last Sons, l’Alpha Flight et ainsi que plusieurs autres associations ressemblent plus aux Vengeurs.

D’autres comme la Young Force ont des particularités : Dont une association irritant énormément l’humeur de Carol Danvers… ils portent ainsi le nom des Héllions. Un petit groupe mutant s’est construit à Boston, où Emma Frost, une femme qui a autant de diplômes que de chirurgie esthétique (Vulgaire ou pas, selon la volonté de la critique), est devenue la maitresse du groupe. Le groupe ne m’attirait pas dans les premiers regards, surtout par l’apparence qu’ils en donnent aux médias. Mais, je dois me souvenir du pourquoi je ne me laisse plus embêter par les médias : Ils exposent souvent une image fausse de ce qu’on essaie d’envoyer. Ils sont quand même un rare groupe qui a montré un petit intérêt envers ma personne et je peux vous dire sincèrement que c’est un exploit. Je n’attire tellement aucune attention que je prépare même ma théorie spéciale qu’ils ont regardée sur Wikipédia pour viser ce qui était le moins connue. Vivement joyeuse de me retrouver invitée et connue par un autre groupe, j’accepte volontairement la fameuse invitation faite dans un restaurant de leur choix. Je ne sais pas encore ce que les Héllions, mais on doit viser logiquement un discours plus professionnel.

Donc, je me suis préparée avec mon costume de la soirée traditionnelle, une longue robe noire qui a toujours eu le don de faire craquer mon petit Hank. Les jambes naturellement couvertes, ce sont mes talons hauts qui font quelques bruits. Je me suis avantagée pour faire du charme avec un léger décolleté, mais naturellement moins imposant que la Reine Blanche, l’actuelle leader du groupe. Après, j’avoue avoir un peu de difficulté d’avoir retrouvé le fameux restaurant. Je peux avoir passé souvent devant, mais je ne me suis jamais arrêtée sincèrement.

Me perdant un peu sur place, je reconnais le nom et les locaux par une petite recherche Google Images, je devine aussi la place par les trois femmes, similaires à leur chef, qui étaient concentrées autour d’une table. Je souris doucement à leur première salutation. M’installant doucement, je lui réponds : « Merci d’abord à vous de m’avoir inviter. » Dis-je en m’asseyant devant les trois blondes. Je les écoute ensuite me parler des différents démêlés entre nos deux organisations. Madame Braddock, Kyana et le fameux Victor Creed sont les trois cas qui ont défini les premières relations entre nos deux groupes.

« C’est souvent de cette façon que les groupes ou les nations se rencontrent d’abord. Au tout début, on se teste un peu pour voir nos valeurs ou nos caractères. Un groupe fait l’erreur de visiter sans invitation malheureusement à cause des petits soupçons avec le Club des Damnés, puis pendant que les relations commencent à devenir un peu compliqués selon l’impulsivité de deux membres et finalement, on tente de trouver un compromis en trouvant le pire. Mais, parfois, c’est mieux de commencer par dialoguer que par des malentendus ou des conflits. » C’est un peu mon avis sur le sujet, mais souvent les Vengeurs ont toujours eu des relations assez hostiles au niveau des relations. Lorsque les trois me donnent raisons en même temps, je ressens un petit mélange de les voir discuter en toute synchronisation, mais aussi d’aller dans des valeurs aussi vagues une meilleure sécurité et de montrer l’exemple pour les citoyens de ce pays.

Cela me rappelle légèrement les arguments de Carol Danvers, mais comme dirait plusieurs Vengeurs, si on retrouve ces idées politiques chez Carol, c’est parce que plusieurs personnes sont adeptes de ces théories. Je souris devant la nouvelle pause, avant d’entendre la disposition sur un comportement problématique. « Non, non, aucun problème de mon coté, mais c’est rare que je vois une telle cohésion dans vos paroles. Je suis contente quand même de vous voir enthousiaste de parler de ces enjeux, surtout avec la guerre des assassins ou encore les diverses étrangetés qu’on découvre actuellement. C’est donc dans le mieux de nos deux organisations de pouvoir rester en contact, surtout vu qu’on travaille actuellement sur le même territoire et on affronte les mêmes dangers. » Cette rencontre était improbable, elle se déguise ainsi par la petite surprise, parce que voir trois clones ou triplette d’Emma Frost en même temps, je me demande sincèrement mes chances. J’aurai dût peut-être plus vérifiée mes informations sur les membres de ce groupe, mais dans ces grandes chances d’improbabilités, peut-être qu’on pourrait un début d’entente entre nos deux groupes.

**Stepford Cuckoos** Mer 30 Jan 2019 - 7:34

Mlle Van Dyne a d’excellents goûts vestimentaires, puisqu’ils sont similaires aux nôtres. La robe noire s’intègre comme il se doit au contraste prévu dans la colorimétrie du décor tandis que la démarche a l’allume et la sonorité classique, les talons responsables laissant la trentenaire nous dépasser d’une demi-douzaine de centimètres. Le décolleté n’est pas hors de propos, même si nous ne sommes pas son public cible, puisque laisser de la peau visible contribue aux couleurs opposées évoquées précédemment. Le sourire est à propos et, comme lui, les remerciements nous sont retournés, maintenant notre propre expression de gratitude.

L’installation accomplie, on ne reste pas sur notre sentiment et percevons avec attention ce que notre interlocutrice nous répond. La déclaration concernant les premières approches entre différentes entités obtient notre accord tacite, manifesté d’un acquiescement. Toutes trois, on accepte les soupçons concernant le Club des Damnés puis se surprend plus de l’histoire de compromis et de pire. Heureusement, nous sommes de nouveau d’accord avec la conclusion : c’est mieux de commencer par dialoguer, c’est pour cela que nous sommes là. Et ce fait perturbe légèrement Mlle Van Dyne d’ailleurs, même si elle s’en sort mieux que la moyenne ; point qui n’empêche pas notre proposition.

Globalement, on apprécie le point de vue de notre invitée : Mindee considère que, quelques soient les présentations faites par les médias et les préjugés ainsi créés, il faut des interactions directes pour démarrer une relation tandis que Phoebe se focalise sur l’évidence que certaines interactions soient meilleures que d’autres et que Céleste se dit que la connaissance des valeurs et du caractère passe par le dialogue et l’observation. Si l’explication que l’on a eu concernant l’intervention de Mlle Braddock est différente, on n’y accorde guère d’importance ; tout comme à l’impulsivité de Mlle Mayers et de Mr Banchamek. Ce qui nous amène à réfléchir est le troisième point, "trouver un compromis en trouvant le pire" : Mindee hasarde qu’il faut comprendre la phrase au sens littéral, le pire étant alors Victor Creed, tandis que Phoebe y voit un reproche d’avoir agi "à la place des Vengeurs" alors même que notre cible se trouvait hors de leur territoire et que Céleste se dit que, peut-être, il s’agit simplement de ne pas avoir prévenue l’Initiative en amont, de ne pas avoir dialogué.

"Aucun problème de son côté", cette déclaration nous fait acquiescer d’un même mouvement tandis que celle qui la suit nous fait lever nos sourcils d’un même mouvement, aucune ne perdant son sourire. "C’est rare de voir une telle cohésion dans nos paroles", on est toutes trois perplexes et amusées. Le contentement de Mlle Van Dyne reste ainsi partagé, enthousiasme oblige, et les évocations de problèmes communs ne sauraient ternir cela.

« La cohésion est un peu notre spécialité, fanfaronne-t-on à trois avec connivence avant de confirmer les dires de notre invitée. Vous avez raison sur le besoin de dialogue et c’est pour cela que nous sommes ici. »

On conclut au moment où un serveur vient poliment nous remettre la carte des boissons, suppléments autour d’une quinzaine de dollars allant des cocktails légers aux plus alcoolisés en passant par les apéritifs, puis présenter le menu dégustation du jour : Cheddar, savoureux cookie noir et blanc avec de la pomme ; Huître, glacée à l’oseille des bois, au sarrasin et à la mignonette ; Canneberge, avec betteraves, fromage de chèvre et carvi ; Oursin, crème anglaise aux calmars, pétoncles et pommes ; Esturgeon, fumé avec le crumble de bagel, les cornichons et le caviar, accompagné d’un sabayon à la ciboulette ; Foie gras, poêlé à l’artichaud, dattes et châtaigne d'eau ; Carotte, tartare avec pain de seigle et condiments ; Homard, poché aux poireaux, oignon noir et bisque de crustacés ; Salsifis, rôti au blé boulgour, jambon mangalitsa et noisettes ; Canard rôti au tardivo et à l’amande de marcona, braisé au foie gras et à la pomme de terre ; Salade, bretzel, moutarde et raisins ; Malt, crème d'œufs à la vanille et au seltz ; Poire, pochée au miel et au gland ; Earl Grey, cheesecake au lait de brebis, miel et citron ; Bretzel, chocolat recouvert de sel de mer ; Chocolate, doux cookie noir et blanc avec de l'abricot. Mindee est satisfaite, la diversité la mettant en confiance sur le fait que Mlle Van Dyne ne saurait déprécier les seize étapes de notre déjeuner, Phoebe note qu’il y a tout de même une grande part de ces fruits de mer qui ont fait réfuter sa proposition et Céleste reste sur sa position d’espoir comme quoi le menu dégustation ne soit pas assez pour l’appétit de notre invitée.

« S’il est quoi que ce soit pour vous déplaire, Mlle Van Dyne, énoncez-le, annonce-t-on ensemble en regardant notre interlocutrice et perturbant le serveur, vers qui nous nous tournons ensuite pour reprendre une fois que notre invitée s’est exprimée. Pour notre part, l’entièreté nous convient et nous l’accompagnerons d’eau plate. Merci. »

Après avoir congédié le serveur d’un avancement de la tête et des épaules, on en revient toutes trois à notre position initiale. Nos doigts croisés et nos poignets toujours posés sur la table, verrouillant ainsi notre buste pour qu’il ne signifie rien qu’on ne lui demande pas, on laisse un temps avant de reprendre.

« Comme toute organisation promouvant les libertés individuelles, reprend-t-on à trois, les membres des nôtres peuvent exprimer leurs avis même lorsque ceux-ci sont extrêmes. Ainsi voulait-on venir à votre encontre avec un "présent", l’arrestation de Victor Creed, afin d’ouvrir un dialogue bienveillant de part et d’autre.

- Malheureusement, on a surestimé certaines de nos capacités, poursuit avec amertume celle du centre.

- Point qui ne change rien à l’intention, précise calmement celle de droite.

- Et motive une nouvelle approche, ajoute celle de gauche. En effet…

- En complément d’un dialogue qui risque de connaitre malentendus voire conflits entre certains de nos membres le temps que l’on apprenne à travailler ensemble…

- Nous aimerions ouvrir les portes de l’Académie à de grands scientifiques comme vous, assure celle du centre.

- Qu’il s’agisse de conférences ponctuelles ou d’un professorat à l’année, c’est votre choix, conclue-t-on en chœur. On pense que cela faciliterait les interactions entre nos organisations, par coopération régulière et diversifiée, et améliorerait la qualité des enseignements scientifiques, en vous permettant de transmettre votre savoir malgré que ce ne soit pas la vocation de l’Initiative. »

**Janet Van Dyne** Lun 4 Fév 2019 - 1:16

Souvent ma réputation varie entre les magazines et les revues. Un jour, je suis un peu perdue entre les découvertes et les recherches scientifiques, pendant que l’autre jour, je suis la copine de l’un des plus grands scientifiques de ce monde. Et dans ce type de revues, on parle plus de mon rôle de copine que de scientifique. Dans toutes les anecdotes suggérées par ma relation avec Pym, on retrouve tout ce que Carol préfère dans sa Woman Magazine. Tous les petits faits anodins où on s’expose pour s’amuser ou se prononcer sur la vie politique, c’est tout ce qui fait vendre les revues. Ayant tout faite pour rester discrète, je ne pense pas me faire piéger par des paparazzis en manque d’attentions. Surtout par une approche qui se veut diplomatique entre deux groupes extrêmement puissants aux États-Unis, on ne veut quand même pas être déranger.

Et pour déranger, les Héllions peuvent déranger. Ils peuvent déranger l’Histoire, ils peuvent déranger Carol, ils peuvent déranger les républicains les plus anti-mutants et ils peuvent aussi déranger les héros en général. En ne sachant pas exactement leurs intentions, c’est facile de se perdre par le désir dans leur médiatisation et dans leur apparence soignée. Par mon idée de se mettre d’accord et ma petite confusion sur leur cohésion, elles recommencent à parler ensemble pour parler de leur fameuse spécialité pour revenir sur le sujet du besoin du dialogue. Mais malheureusement, les dialogues se font rapidement interrompre par le serveur. Regardant le menu un peu trop vaste pour moi, mon incapacité de me satisfaire par ce menu, me donne une petite envie particulière. Fermant, les yeux, je laisse mon doigt choisir mes plats au hasard. Je change parfois si je vois que c’est trop monstrueux comme repas, mais la majorité de mes choix restent. De toute façon, je suis restée dans ma logique de féministe : Trop se concentrer sur la bouffe, c’est pour garder la caricature autour des femmes. Parlant encore ensemble, malheureusement, je ne vois pas leurs individualités et cela peut me faire poser des questions sur leur cohésion. Plusieurs régimes politiques et tyranniques jouent avec la cohésion et la collectivité pour oublier cette individualité. Commandant la totalité des plats, nous continuons sur le réel intérêt de cette rencontre.

Les Héllions semblaient aussi vouloir utiliser Victor Creed pour alimenter une relation pacifique entre nos deux groupes. Ce début serait peut-être remarquable comme relation, mais on se trouve toujours au centre d’un petit problème avec ce type d’introduction. C’est peut-être un peu trop spectaculaire pour démarrer une relation dans la norme. « Ce n’était pas nécessaire d’avoir Creed pour commencer des bonnes relations entre nos deux groupes. Il suffisait d’un petit salut et je pense que cela aurait bien fonctionné. » Sauf si le groupe avait encore plusieurs craintes de revoir les pensées expansionnistes des Vengeurs, comme à nos débuts.

La logique est assez simple après coup : La recherche d’alliés chez les Héllions est importante, mais ils ont besoin de scientifiques. C’est vrai qu’à part les chercheurs dans les sciences sociales, on ne les voit pas encore sortir dans des domaines comme les miens. En chœur, elles me proposent un rôle autour des conférences ponctuelles ou de professeur, au choix. Elles expliquent ce choix par l’idée de travailler autour d’une coopération régulière et diversifiée. Et elle m’explique aussi la possibilité de transmettre le savoir, devant tout le boulot de protection qu’on peut faire. « Alors, je vous remercie d’avance pour cette proposition et cela m’intéresse naturellement. J’ai toujours un peu de temps à donner entre les missions des Vengeurs, mais mon problème vient d’ailleurs. Les conférences peuvent être plus logiques, surtout à cause que mon travail ne permet pas d’être constante à chaque semaine. Je suis bien sûr intéressée par votre demande, mais pourquoi vous n’êtes pas allés voir les plus connus? Henry McCoy, je crois que Nick Fury lui a demandé de le rejoindre dans le passé sans réussite. De plus, je pense que Richards ou que Pym sont un peu plus célèbres que moi. En tout cas, c’est pour vous que je demande ça, parce que selon les dernières revues de presse de Carol Danvers, ma cote de popularité a baissé. » Je rigole doucement à ma remarque à la fin, parce qu’il est certainement vrai que c’est possible de trouver plus populaire que moi, que cela soit scientifique ou que cela soit dans les héros.

**Stepford Cuckoos** Mer 13 Fév 2019 - 5:37

Le sentiment de Janet van Dyne face au menu est clairement perçu, laissant à chacune sa réaction interne. Céleste a l’initiative de voir qu’il pose en effet problème, perdant notre invité, et il n’en faut pas plus pour que Phoebe renvoie la balle de cette indélicatesse à Mindee : au moins avec le Bernardin, ou tout autre restaurant plus classique, il aurait été possible à notre interlocutrice de choisir ce qu’elle voulait, non ce qu’elle ne voulait pas ! C’est vrai mais l’insatisfaction ne signifie pas forcément la dépréciation et l’objectif d’un menu dégustation reste de faire voyager goûts et couleurs, donc rien n’est perdu. Sauf Mlle van Dyne, souligne Céleste. Sauf Mlle van Dyne, confirme Phoebe. Et nous, note Mindee alors que le sujet de notre attention ferme les yeux.

Si on plisse les notre de perplexité tout d’abord, on ne tarde pas à les écarquiller d’interdiction en voyant notre invitée choisir à l’aveugle ce qu’elle mangera. Cela fait pouffer celle de droite et ricaner celle du centre, deux petits sons étouffés au mieux même si les épaules de la première et les yeux de la seconde se lèvent un instant, tandis que celle de gauche se déconfit à une constatation dramatique. On reprend notre contenance aussitôt les yeux de notre interlocutrice rouverts mais, mentalement, une part de nos pensées restent accolées à cette constatation.

Céleste est aux anges : Mindee s’est viandée d’une manière qui ne va même pas nuire à Janet van Dyne, c’est encore mieux que ce qu’elle espérait ! Phoebe lui suggère d’attendre la fin du repas pour être sure puisque, considérant que notre invité n’a pas pris l’entièreté du menu, il est possible qu’elle reste tout de même sur sa faim. Mindee n’espère pas, atterrée qu’une personne de la qualité de notre invitée n’ait jamais mangé dans un restaurant dégustation et croisant mentalement les doigts pour que la majorité qu’elle a choisi suffise à son appétit. Céleste lui dit de se rassurer quant au fait que cette maladresse passera inaperçu, même si l’inconscient de Mlle van Dyne gardera peut-être la même impression pour la rencontre qu’elle n’en a pour le repas, et Phoebe s’amuse de la contradiction entre la volonté de revanche et celle de bienveillance de notre benjamine. Mindee ne veut pas qu’on s’inquiète, ce qu’elle fait pour trois, car Céleste ne l’a absolument pas rassurée. C’était l’idée. C’était ambigu. C’est hors sujet.

La réponse de Mlle van Dyne quant à notre tentative de présent se veut rassurante, peut-être pour palier au stress diffus qui s’est répandu entre nous trois. On le gère cependant sans difficulté et sourit avec un peu de gène au fait que, pour notre interlocutrice, "il suffisait d’un petit salut et cela aurait bien fonctionné". A gauche et à droite, le sentiment ne va pas plus loin mais, au centre, il s’accompagne d’un léger raidissement des mains, heureusement verrouillées par notre position commune.

Ce n’était pas nécessaire d’avoir Mr Creed mais pouvoir l’arrêter était l’accomplissement d’un devoir se voyant ajouter une valeur stratégique, Céleste a bien retenue l’idée. Phoebe y voyait le moyen de s’assurer que même les extrémistes Vengeurs, dans leur liberté de parole, n’aient trop de choses à y redire car les Hellions auraient prouvé compétences et bonne volonté en plus de contribuer à la sécurité. Mindee est lucide sur le fait que les gens voulant critiquer trouveront toujours un angle pour le faire mais était aussi pour apaiser des tensions déjà existantes avec un cadeau. D’un autre côté, l’échec entraine une vulnérabilité qui peut provoquer l’empathie, souligne Céleste. Ou le mépris, rappelle Phoebe. Ou un repas socialement inadéquat, constate Mindee.

A la réponse de Mlle van Dyne, on sourit d’abord de manière satisfaite face à son intérêt et le temps qu’elle peut consacrer à l’Académie et à ses étudiants. Notre expression se fait immédiatement plus incertaine à son "mais" car l’existence d’un problème, sans surprendre aucune de nous, est justement problématique. Rien qui n’entame vraiment notre confiance, cependant. Des conférences de la part de Janet van Dyne, experte en biochimie, physique et biologie ayant récemment travaillé les intelligences artificielles, restent une avancée appréciée. La question qui s’en suit n’est pas réellement surprenante et aucune de nous ne feint de l’être, quand bien même la suggestion fournie par notre interlocutrice fait détourner le regard à celle de droite malgré l’évidente raison à ne pas avoir faite cette proposition à Mr McCoy en premier.

Céleste est attachée à Hank, le trouvant rassurant en grosse peluche bienveillante qu’il est même si elle ne comprend pas toujours son humour, et serait contente de le voir à l’Académie. Ce n’est cependant pas stratégique de lui proposer en premier, rappelle Phoebe, justement parce que Mr Fury a échoué à le recruter dans l’Initiative ; il n’aidera donc pas à rapprocher nos organisations. Comme s’il avait quoi que ce soit à faire dans un groupe à vocation primairement sécuritaire, lui qui privilégie la recherche scientifique et l’enseignement, note Mindee. La logique est similaire pour Mr Richards, on s’y accorde tout comme on s’accorde sur le fait que Mlle van Dyne marque un point sur le sujet de Mr Pym. Quand au commentaire sur la baisse de popularité de notre invitée dans les magasines de Mme Danvers… heureusement qu’il est fait sur le ton de l’humour. Céleste trouve ça triste que, même si c’est inconscient et compréhensible, notre interlocutrice soit affectée par les critiques de sa "collègue". Phoebe répliquera en tâchant que ça soit constrictif tandis que Mindee s’amuse simplement de la connivence.

« On l’ignorait, commence à répondre celle du milieu avec un sourire en coin. Sans doute le fait que l’on tâche de conserver une certaine qualité dans nos lectures.

- Cela étant, vous avez raison, poursuit celle de gauche avec connivence. Il y a plus populaire que vous, même au sein de l’Initiative. On a également contacté Valerie Hopkins, non dans une optique d’enseignement je précise, et on serait ravies qu’un maximum de grands noms accepte de venir partager leurs connaissances à l’Académie.

- Cependant, on tenait à vous faire la proposition en première. Vous êtes souvent présentée comme la compagne de Mr Pym, donnant parfois l’impression que vous êtes son assistante voire que vous n’êtes scientifique que parce que vous êtes avec lui.

- Le patriarcat, soupirent les deux premières avec une tendresse condescendante.

- En venant enseigner sans lui, reprend celle de droite.

- Ou avant lui, précise celle de gauche.

- Vous rappelleriez à tous que vous êtes douée par vous-même.

- On espère donc vous aider dans votre carrière, conclu-t-on en simultanée. Qu’il s’agissent de votre côte de popularité voire de votre célébrité ou, plus important, de la reconnaissance de votre travail. »

Aucune d’entre nous ne prétendrait pouvoir aider Janet van Dyne à être plus facilement publiée dans les revues du monde scientifique cependant on le fait pour son indépendance d’Henry Pym.

**Janet Van Dyne** Dim 24 Fév 2019 - 0:08

Cela me manque un peu les rendez-vous romantiques dans des grandes rencontres au restaurant. Souvenez-vous que la deuxième guerre mondiale a commencé par un diner entre plusieurs mégalomanes, et elle a finit par une rencontre similaire entre les différents alliés. Donc, peut-être que nous sommes en train de rencontrer et de manger pour négocier la sort de milliards de gens ou même des millions. Vous pouvez peut-être vous dire que j’exagère, mais non, nada et surtout no-no, on est peut-être dans la négociation la plus importante de l’Histoire de l’Humanité. L’important n’est donc pas ce qu’on mange, mais bien les grandes négociations politiques. C’est aussi pour cette raison que je choisis au hasard, ce que je vais manger : L’important n’est pas de ce qu’on mange, mais bien de discuter de ce qu’on doit faire pour l’avenir de tous.

C’est peut-être aussi mon problème. Je suis une personne d’une nature à ne pas faire énormément différences entre les choses que je mange, mais oui, cela me manque parfois de faire des soupers de ce type. L’entraînement et les missions ne me permettent pas de profiter de ces temps-libres. Et la paresse doit être aussi une nouvelle explication dans ces grands mécanismes de mon manque d’activités sociales. En tout cas, c’est mieux d’en profiter au maximum à place de penser aux négligences possibles de mes loisirs. De toute façon, je ne veux pas commencer un concours sur les comparaisons des loisirs. Ils ont quand même comme loisirs de vouloir arrêter Victor Creed. Un peu comme l’idée d’arrêter les pires terroristes, les Héllions cherchent peut-être à faire leurs preuves. Mais on connaît assez Victor Creed pour se demander réellement comment l’arrêter sans qu’on soit toujours pénalisé. Selon Jess Drew, il reste un violeur, un boucher parmi les pires, un être pouvant être accuser de crimes contre l’humanité et aussi un opportuniste dangereux. Pour moi, c’est réellement non-nécessaire de recevoir un tel ennemi, cela aurait pu facilement tuer plusieurs de leurs membres. Et dans ma mentalité, c’était plus important de rester en vie que se laisser emporter dans une idée de bonne volonté pour montrer l’efficacité et la bonne volonté du groupe.

Sur ma question de pourquoi moi? La réponse est nette : Les Cuckoos ne lisent pas les grandes revues scientifiques de Carol. Elles manquent ainsi des analyses extrêmement pertinentes et intelligentes de notre blonde adorée. Je devrais peut-être plus en lire sur les théories des héros bostoniens proche des mouvements patriotiques de Captain Marvel. Je sais, que selon Donna Troy et ainsi que plusieurs autres venant d’un autre univers, m’ont parlé souvent que parfois Boston est différent, mais cela a toujours été une histoire très étrange dans l’État du Massachussetts pour nous. La suite du raisonnement est peut-être dans une logique féministe. Confirmant mon impopularité aujourd’hui, surtout devant Pym ou devant Richards, l’explication est dans l’idée de créer mon propre nom. Selon les petites blondes, mon rôle dans les Vengeurs donne l’impression que je suis une assistante ou encore une sous-Pym. Elles donnent même le nom de patriarcat devant cette représentation. La vision est aussi très carriériste autour de mon travail ou de ma fameuse célébrité. « C’est toujours très intéressant d’enseigner ce que je peux apprendre. Vous comprenez cependant que je ne peux pas tout lancer dans les informations que je peux apprendre? Certains travaux et missions doivent rester un peu secrets pour notre bien. » Cela peut être autant sur des questions absurdes que plusieurs Vengeurs ont parfois le don de détruire notre existence par des simples petites erreurs que des progrès militaires qui peuvent se faire par les technologies étudiées par le SHIELD. Toute est une grande question d’intégrité autour de ces questions et je doute que beaucoup de Vengeurs vont très mal voir un lien se construire avec les Héllions.

La Young Force a créé une rivalité importante avec les Vengeurs pour être perçu comme les forces du changement, alors que les Héllions pourraient être tout le contraire où ils seront plutôt les forces à conserver certains systèmes. Dans ces deux variations, les Vengeurs se retrouvent dans une compétition difficile, tentant à être une représentation globale par la force des deux mouvements, mais si on obtient une opposition entre les deux idéologies, il est difficile de se faire remarquer. « L’offre est assez tentante, mais cette offre risque de créer quelques hostilités entre les Vengeurs et les Héllions. Si on doit plus aller dans une mission de coopération, il faudrait créer des balises et des structures entre nos deux groupes. Cela peut bien commencer par moi, mais il est mieux de rentrer dans le processus d’éducation dans l’immédiat. Il est possible que cela donne la perception d’une future démission. On pourrait peut-être en discuter en davantage avec Rogers ou avec Stark pour établir des coopérations. Qu’est-ce que vous en dites? » C’est plutôt important de considérer ces facteurs, parce que sans une consultation, il est vrai qu’on peut se perdre dans les rumeurs et dans l’actualité. Les médias adorent les conflits, surtout entre les groupes d’héros ou les partis politiques, et cet effet serait pratiquement immédiat dans la tête de plusieurs. Je pense que cela serait donc une bonne idée de définir ainsi un fondement coopératif entre nos deux groupes. De cette façon, même Emma Frost pourrait en faire baver à Carol, sans être dans des hostilités incessantes des provocateurs de nos deux groupes respectifs.

**Stepford Cuckoos** Mer 27 Fév 2019 - 10:02

La détente et une certaine placidité émanent de Mlle Van Dyne alors qu’elle nous écoute, nous laissant finir de parler avant de répondre. Une réponse qui nous fait sourire toute trois et acquiescer d’une compréhension évidente.

« Bien entendu, confirme-t-on d’une seule voix. Vous discuterez de vos conférences avec Adrienne Frost afin de les planifier mais vous restez seule décisionnaire des sujets que vous aborderez.

- Nous sommes dans l’éducation, pas l’espionnage. »

Le trait d’humour de celle de gauche fait sourire d’amusement les deux autres sans qu’on fasse de commentaire dessus cependant. Enfin, physiquement.

Mentalement, c’est autre chose. Peut-être par influence de son stress à bien faire, Mindee s’imagine déjà qu’on perçoive la volonté des Hellions dans cette affaire comme celle d’espionner les Vengeurs. Phoebe trouve ça ridicule, en tant que télépathe nous avons de meilleurs moyens d’espionner que des conférences scientifiques. L’avis de Céleste est partagé car oui la télépathie aide à l’espionnage mais elle est condamnable ainsi utilisée alors que l’enseignement passerait avec plus de discrétion même si l’absence de choix des sujets rend la méthode pour le moins inefficace. Après, comme l’important n’est pas le contenu de la critique mais son existence c’est parfaitement possible, confirme la première. Il a déjà été souligné que ceux qui veulent critiquer trouveront toujours une raison pour le faire alors inutile de prendre les têtes avec ça, impose la seconde. En effet, concède la troisième.

Si aucune de nous n’est surprise, nos sourires s’effacent à l’énoncé de l’évidence que cette "offre assez tentante" risque de créer quelques hostilités entre nos deux organisations. Celle du centre croise les bras et se referme tandis que celle de gauche lève les sourcils puis la regarde et que celle de droite abaisse légèrement les épaules. La bonne volonté de Mlle Van Dyne à trouver une solution est cependant encourageante, renvoyant tout le monde à sa position initiale même si le sourire est plus faible ; au moins est-il revenu.

C’était bien pour limiter les hostilités qu’on voulait un cadeau, se dit Mindee. On aurait réussi sans Michelle, se contrarie Phoebe. C’est elle la plus à plaindre dans l’histoire et, Mlle Van Dyne l’a dit, ne pas avoir apporté Creed n’empêchera pas les choses de se faire. Les structures inter-organisations sont une bonne idée. Comme si un seul membre des Hellions allait accepter d’être représentant chez les Vengeurs. Il faut juste discuter de comment faire les choses au mieux. Commencer par Mlle Van Dyne et le projet d’éducation est une bonne idée pour la concernée, la première est contente. Sauf que la perception énoncée va apporter beaucoup de problèmes, appréhende la seconde. Il faudrait donc effectivement quelque chose d’officiel entre les deux organisations plutôt qu’une activité "secondaire" chez Mlle Van Dyne, suppose la troisième.

« Vous avez raison, répond-t-on ensemble quant à notre avis.

- On ne peut éviter des hostilités entre certains membres de nos organisations. Elles sont déjà présentes et certaines personnalités ne se développent que dans la provocation, relève celle du centre.

- On ne peut non plus décider de structures officielles pour les Hellions comme pour les Vengeurs, quelque soit la marge d’initiative laissée par nos leaders respectifs, confirme celle de gauche.

- On ne veut pas vous créer de problèmes non plus, une "démission" pouvant être perçue par certains comme une "trahison" quand bien même elle est illusoire, assure celle de droite.

- Reste à ce décider sur quoi proposer, reprend celle de gauche.

- Si vous estimez que des activités extérieures au domaine de la super-sécurité nécessitent tout de même des clauses dans ce dernier, poursuit celle de droite.

- On peut envisager une ambassade similaire à celles que l’on peut rencontrer dans l’Initiative. Sachant que, puisque vous viendriez enseigner à l’Académie, vous pourriez être représentante, ose celle du centre.

- Juste une idée comme ça, dit-on immédiatement à trois, levant simultanément les mains pour assurer notre absence de provocation. A votre tour de nous dire ce que vous en pensez et si d’autres possibilités vous viennent à l’esprit. »

Mindee se demande si Mlle Frost va nous tuer. Phoebe se demande combien il y aura de volontaires Hellions pour nous tuer. Céleste se demande si on peut pas envoyer Mr McKenzie chez les Vengeurs. L’échange serait pas équitable. L’échange serait une belle arnaque. L’échange ne verra pas le jour de toute façon. Dommage, la première est certaine que l’Initiative voudrait bien d’un représentant d’Atlantis. Dommage, la seconde ne voit pas comment on pourrait foirer cette ambassade. Dommage, la troisième se dit que ça aurait été l’occasion de faire s’occuper les poids morts de deux groupes en faisant se confronter Mr McKenzie et Mme Danvers. La belle idée ! L’idée stupide ! L’idée comme ça.

Nos trois paires d’yeux se détournent de Mlle Van Dyne lorsque le serveur entre pour nous apporter quatre grandes assiettes avec en leur centre le petit cookie bicolore contenant sa lamelle de fruit. "Cheddar, savoureux cookie noir et blanc avec de la pomme" nous le présente-t-il, déclenchant des remerciements simultanés accompagnés d’une inclinaison de nos bustes. Ce n’est que lorsqu’il s’en retourne que la disharmonie se fait entre nous, celle de droite s’émerveillant de la pâtisserie, celle du centre se retenant du moindre commentaire et celle de gauche s’amusant toute seule.

C’est bien de nous rappeler l’étape, se dit Mindee. C’est bien d’illustrer ce qui nous saute aux yeux, se dit Phoebe. C’est trop mignon, se dit Céleste. Pour une fois qu’elle dit pas ça d’un mec. Au moins elle va faire plus que regarder avec le cookie. Il faut toujours qu’on lui gâche son plaisir. Mais non, le plaisir du cookie c’est de le manger. S’il faut vraiment, on peut le lui manger sans problème. Ça serait une déclaration de guerre !

Nos attentions revenant à notre invitée afin de percevoir ses réactions, on laisse Mlle Van Dyne agir en première vis-à-vis des paroles comme du plat. Ce n’est qu’après elle que l’on répondra et ce n’est qu’après elle que l’on utilisera notre couteau pour délicatement pousser le macaron sur notre fourchette et ensuite le déguster.

**Janet Van Dyne** Lun 11 Mar 2019 - 0:31

Les conférences scientifiques sont surtout des conférences liées à une certaine vulgarisation d’un sujet en particulier. On doit donc donner les différentes informations dans temps limite voulu, tout en ne se perdant pas dans les détails pour éviter de créer des confusions sur ces sujets. Je suis intéressée à me renouveler dans ce domaine, parce que peut-être on va me connaître autrement qu’être la petite super-héroïne, mineure et légère, des Vengeurs. Comparativement à d’autres, le nom de Janet Van Dyne est extrêmement minime devant les Carol, les She-Hulk et même devant Valerie Hopkins. Même devant la jeune mutante, mon nom est plutôt anonyme. Ma cote popularité est plus dans la communauté scientifique, chez les geeks et peut-être chez les ennemis des Vengeurs. Certains détraqués ont toujours eu des comportements assez étranges envers nous. Dans un sujet de vulgarisation, on doit être capable d’attirer n’importe qui dans n’importe quel domaine. Et pour moi, ce défi est plus important qu’enfiler le costume des Vengeresses pour botter des fesses. Avant d’être la petite Wasp, j’étais quand même la fille qui est née et qui a vécu toute sa vie dans le domaine de la science.

L’une des petites Cuckoos me confirme au moins cette liberté de prendre le sujet de mes conférences. Gardant ainsi l’aspect patriotique et étatique, des droits fondamentaux dans la Constitution Américaine. Il manque juste peut-être l’aspect moderne et idiot autour d’un nationalisme conçu dans la différence et dans les complications idéologiques. Je dois juste rencontrer une certaine Adrienne Frost avant de faire ces conférences. Et par un petit rappel, elles ne sont pas dans l’espionnage, mais bien dans l’éducation. C’est certainement un bon principe pour l’avenir, parce que même si on ne compte pas Carol, même les Vengeurs les plus modérés n’apprécient pas l’espionnage.

Le SHIELD est peut-être une base de l’espionnage américain, elle est un produit dangereux et puissant pour combattre des ennemis, mais oui, selon les discussions sur le Multivers, cette organisation pouvait aussi dangereuse contre sa propre population. Avec la méfiance générale et la confusion, on peut signaler que pour des relations établies entre deux organisations, la transparence et la confiance doivent dépasser les deux premiers concepts. C’est aussi pour cette raison qu’il faut travailler plus amplement dans un sens d’organisation et de relations. Cela pourrait éventuellement se faire, des petits mélanges de groupes ou même de transmettre les missions et les rapports autour de plusieurs groupes criminels, nous donneront une chance de maintenir cette confiance.

C’est toujours un début de faire des conférences. Et après comme les petites blondes me donnent raisons. Il faut éviter les hostilités entre nos deux groupes. Cependant, cela risque d’être dans un parcours assez difficile. Dans nos deux organisations, on se retrouve en face de deux figures provocatrices. Une peut se définir par le Carol Mouvement dans les Vengeurs et de l’autre coté, la britannique top model ou encore les héroïnes locales américaines sont des formes d’une certaine provocation. Tout ça ne peut pas aider. On ne peut pas bloquer ce genre de personnalités, elle a raison. De plus, cela ne peut pas certainement aider vu qu’on ne peut pas acquérir des nouvelles structures. Le sentiment de trahison peut donc rester et créer encore plus de conflits.

Peut-être que les Vengeurs ne vont pas être trop offusqués par mes conférences, mais on est toujours dans une occupation dérangeante dans les Vengeurs. Même nos plus petites occupations pourraient être perçues comme politisés. Sur une idée d’ambassade des petites blondes, elle me propose de donner de nouvelles idées. « Peut-être que les ambassades sont des idées à sunvre, où un membre du SHIELD ou des Vengeurs pourraient à Boston pour appuyer vos opérations. Je vais tenter d’éviter que cela soit Carol. » Dis-je avec un peu d’humour. « Après, cela serait une échange de bons procédés de voir des instituts directement des Héllions dans les Vengeurs. Et même d’avoir l’un de vos membres pour nous aider. Et il faudrait peut-être éviter Banyat, je ne crains pas que Natasha ou que Kyana possèdent une grande rancune contre lui, mais l’orgueil est un instrument puissant chez des guerrières comme elles. » Je ne connais pas personnellement Banyat, mais s’il est capable de défaire Kyana et Natasha, je le vois sincèrement comme l’un des combattants les plus solides de l’Amérique du Nord. Il ne lui manque que Jessica Drew pour faire la collection des meilleurs combattants des Vengeurs.

« Pour le temps et la confiance, on devrait commencer un travail de ressources autour de nos deux groupes. Les Vengeurs, bien les tendances mondialistes, sont un produit assez américain dans sa généralité. Défendre donc une ville aussi considérable que Boston, c’est dans leur intérêt. Et pour vous, cela pourrait peut-être vous placer dans toute la région nord-américaine. Alors, s’échanger les informations serait un bon début, je pense. » C’est bien le début d’une relation qui est demandée. Entre des échanges d’informations et des ambassades, les Héllions et les Vengeurs pourraient arriver à s’apprécier. En plus, je pourrai donner des magnifiques conférences pour le futur. Certaines Universités m’ont déjà invité pour faire des conférences, mais c’est surtout dans un but de définir l’héroïsme dans ce domaine qui fait couler tellement d’encres depuis la création de la Ligue des Justiciers.

Après tous ces sujets politiques gonflants et qui pourraient créer énormément de tensions, on reçoit enfin notre nourriture. Maladroite et un peu en dehors du monde culinaire, je commence à tapoter mon plat sans attendre. Sans le mécanisme de l’art culinaire venant de Gordon Ramsey, je ne suis pas aussi observatrice que le trio de blondes. Je commence donc à déguster doucement mon plat en attendant la suite des commentaires de l’une des trois ou encore des trois en même temps.

**Stepford Cuckoos** Mer 27 Mar 2019 - 8:30

On est dans l’éducation non l’espionnage ainsi, si l’on acquiesce à l’idée à suivre, que l’ambassade soit faite par un agent du SHIELD nous surprend et nous interdit. Heureusement, un membre des Vengeurs est immédiatement évoqué par la suite et nous restons cordiales à l’évocation d’un appui opérationnel. Quant à expédier son boulet chez l’autre, c’est un trait humoristique des deux côtés ; juste que Mlle Van Dyne l’énonce, nous faisant sourire doublement. Sourire qui se maintient, plus poli qu’amusé cependant, à l’échange de bons procédés risquant lui aussi d’être problématique. Cela étant, la réciprocité demandée ne nous surprend pas le moins du monde et le développement qui l’accompagne fait sourire d’amusement à nouveau.

Banyat est un tombeur et c’est pour cela qu’il nous est indispensable, considère Phoebe. Banyat est un tomber et ne se proposera probablement pas comme ambassadeur, considère Mindee. Banyat est un tombeur et on ne peut pas envoyer l’un des rares mecs de notre groupe ailleurs, considère Céleste. Ça serait stupide d’envoyer notre meilleur combattant dans un autre groupe. Ça serait malhonnête de forcer quelqu’un à une ambassade s’il ne s’y porte pas lui-même volontaire. Ça serait triste de plus pouvoir le regarder.

Pour le temps et la confiance, la proposition de Mlle Van Dyne obtient notre assentiment. Ses explications, en revanche, éveillent notre prudence même si l’on reste d’une cordialité égale entre nous. On profite de l’arrivée du serveur et de la présentation des cookies pour nous changer les idées ; après tout, ils sont le début d’un voyage culinaire qui se doit d’être plus agréable que nourrissant, flattant les sens de la vue, de l’odorat et du goût. Un voyage que Mlle Van Dyne entreprend rapidement, nous donnant l’occasion d’en faire de même avec nos couverts. Une fois le met poussé sur la fourchette, on avance celle-ci jusqu’à nos bouches dans une parfaite simultanéité et découpe délicatement de nos dents une moitié de celui-ci, contenant une partie de chacune des couleurs. Les commentaires se font mentalement, puisqu’il serait indécent de parler la bouche pleine.

Ça valait la peine de venir ici, admet Phoebe. Ça valait la peine de prendre le risque, admet Mindee. Ça valait la peine de défendre son cookie, admet Céleste. Pas sure que ce soit au mieux pour la ligne. Pas sure qu’un cookie y change grand-chose. Pas sure qu’un seul cookie soit suffisant. Mais c’est un bon début. En effet. Oui. Après, la discussion aussi a un bon début. A nous d’éviter l’impair vis-à-vis de l’hégémonie de l’Initiative. Sans doute éviter de dire que notre placement passera par des contacts avec les Flight Canadiens et la Young Force en plus des Vengeurs. En effet, l’orgueil est un instrument puissant qu’il vaut mieux éviter de contrarier. Difficile de savoir si c’est vraiment de l’orgueil ou une simple mentalité, qu’en pense la psychologue ? Que le cookie est bon.

Lorsque nos trois mets sont terminés, nous reposons les fourchettes comme les couteaux d’un même mouvement, tapotons nos lèvres de nos serviettes de table en simultanée et reprenons la parole à l’égal, confirmant cordialement la conclusion de Mlle Van Dyne.

« L’échange d’informations pour des actions communes est un bon début, tout comme la participation aux activités extra-sécuritaire énoncée précédemment.

- Cependant, même si elle ne s’y limite pas, l’implication des Hellions à Boston inclut la super-sécurité ainsi il n’est pas question de céder celle-ci à l’Initiative, assure celle du centre.

- Vous saurez comprendre notre besoin de le préciser considérant le passif avec les Luchadores, précise celle de gauche.

- On sait que ce n’est ni votre fait ni celui de la majorité des Vengeurs, c’est bien pour cela qu’il nous faut être clair sur ce point. »

La sincérité de Mlle Van Dyne n’exclue pas que d’autres réutilisent ses actions afin de les transformer, Phoebe en est bien consciente. En tant que stratège, c’est une part de notre rôle que d’anticiper les réutilisations de nos actions par d’autres, Mindee en est bien consciente. C’est problématique que les Vengeurs n’aient pas la même indépendance que des groupes privés, Céleste en est bien consciente. Du fait, il vaut mieux prendre les devants. Du fait, il vaut mieux avertir. D’autant plus qu’on n’aurait pas le fin mot sur les actions mises en place. Heureusement, on a nuancé le cadre des probables futurs échanges d’informations, ainsi on ne trahira aucun secret ni des Hellions ni des X-Men. C’est mignon de te voir t’inquiéter pour Mlle Drew. Encore heureux, c’est normal de préserver nos coéquipiers.

« On ne vous cachera pas une certaine appréhension envers le Shield, reprend celle de droite.

- Tout en restant volontaires à collaborer avec lui comme avec les autres institutions officielles, poursuit celle de gauche.

- On préfère interagir directement avec vos coéquipiers et vous. »

Les Hellions collaborent avec le BPD mais aucun n’apprend à l’autre à faire son travail et surtout aucun n’essai de damner le pion de l’autre. Or le SHIELD a déjà essayé de damner beaucoup trop de pions à beaucoup trop de gens pour que l’on ne se méfie pas qu’il tente encore de le faire. Cela étant, cela ne remet en question ni la bonne volonté de Mlle Van Dyne ni celle des autres Vengeurs qui s’engageront dans le projet, fort heureusement. Une bonne volonté qui risque d’être délicate à notre niveau, songe Phoebe. Que de pessimisme, il y aura bien des volontaires pour participer au projet côté Hellions aussi, songe Mindee. Au pire on s’y collera, songe Céleste. Facile à dire pour toi qui n’essaie pas de te construire une carrière. Facile à dire pour toi qui peut aider n’importe qui. D’accord, d’accord, mauvais plan.

Souriant avec la politesse et la bonne tenue dissimulant les aléas de nos commentaires mentaux, on laisse le serveur s’en revenir pour nous délester de nos assiettes désormais vides et apporter les suivantes ainsi que l’huître, glacée à l’oseille des bois, au sarrasin et à la mignonette.

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